Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.3 - Le développement de l’éolien terrestre (2ème question)
En 2021, la France disposait de près de 19 GW d’éolien terrestre, qui assurent 7% de notre production d’électricité. Dans les différents scénarios de l’étude « Futurs énergétiques 2050 » de RTE, la France disposerait de 43 à 74 GW d’éolien terrestre en 2050.
Selon vous, le développement des projets éoliens devrait se réaliser plutôt par (1 réponse au choix) :
- Des projets de petites tailles, mais répartis sur le territoire.
- De grands projets permettant de concentrer la production éolienne sur quelques zones bien définies et permettant de limiter les coûts associés
- Un mix de ces deux solutions
- Autre proposition
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Publié le 18/01/2023 - 23h01
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B - De grands projets permettant de concentrer la production éolienne sur quelques zones bien définies et permettant de limiter les coûts associés
Nuisances concentrées sur un territoire, qui se sentira probablement 'sacrifié ' mais peut être plus efficace que de négocier localement pour chaque éolienne
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Publié le 18/01/2023 - 22h54
Nicogau
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B - De grands projets permettant de concentrer la production éolienne sur quelques zones bien définies et permettant de limiter les coûts associés
Comme pour les centrales nucléaires, la concentration me semble permettre une meilleure efficacité dans la production et la maintenance des installations
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Publié le 18/01/2023 - 22h49
JeanG
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Comme je l'ai ,dit précédemment il faut arrêter l'éolien terrestre
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Publié le 18/01/2023 - 22h38
Bernard Dujardin
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B - De grands projets permettant de concentrer la production éolienne sur quelques zones bien définies et permettant de limiter les coûts associés
Les énergies intermittentes dont fait partie l’éolien sont des énergies électriques de basse qualité. Les prix croissants de l’électricité en Allemagne sont corrélés depuis 30 ans avec la proportion d’énergie intermittente injectée dans le réseau. D’où le choc électrique d’otobre 2021. Éolienne et solaire, ces énergie possèdent un privilège exorbitant du droit commun : l’obligation faite au consommateur captif d’acheter toujours plus de leur production de basse qualité à un prix surévalué pendant toute la durée de vie attendue du générateur. Rente garantie et effet d’aubaine légal à la clef. La valeur d’usage électrique de l’énergie intermittente éolienne est fonction de la proportion d’énergie intermittente dans le mix électrique. L’OCDE évalue, la priorité d’accès de ces énergies étant maintenue, leur valeur d’usage dans un réseau au quart de celle d’un MWh pilotable hydraulique ou nucléaire dès lors que la part de ces énergies dans la production annuelle est de 30%. La valeur d’usage électrique devient négative au-delà de 50%. Elle reste acceptable en dessous de 10%, seuil maximal d’injection à ne pas dépasser avant qu’elles ne perturbent le réseau et amorcent une inflation des prix. L’analyse de risques conduit à proposer de limiter l’injection des énergies intermittentes dans le réseau électrique. En ce qui concerne le solaire et l’éolien posé à terre et dans les eaux littorales, le coup est parti. Il s’agit de le faire vivre jusqu’à la fin de vie des équipements, ne pas les renouveler, achever les projets engagés et fermer le robinet des subventions. À cette fin, l’arrêt de l’obligation d’achat est à annoncer aussi tôt que possible. Que faire des technologies intermittentes ? Des deux présentes dans le mix énergétique, l’énergie éolienne, principalement puisée dans l’énergie de rotation de la Terre, est incontestable comme arme de lutte contre l’effet de serre. Reste l’éolien. Sa valeur d’usage, faible à négative pour les réseaux électriques, devient significative sous condition de massification pour produire des énergies stockables et contenues. Faut-il alors que le volume de production équilibre les capex (coût d’investissement) et opex (coût de fonctionnement) avec un prix du MWh compétitif sur le marché de l’énergie décarbonée. Seules les gisements éoliens flottants de la ZEE sont en mesure d’accueillir les centrales électriques de dimension capable d’atteindre l’équilibre économique à un coût compétitif sur le marché de l’énergie. Les travaux conduits par la FTPE Antilles-Guyane ont abouti au programme Guadeloupe Éolien Offshore (GEO) Le gisement d’énergie éolienne sur la ZEE des Antilles représente de 2 400 à 3 400 TWh/an. En 2019, la consommation brute, toutes énergies confondues, de la France est de 2 600 TWh ; celle des deux régions antillaises de 15 TWh/an. L’exploitation de ce gisement passe par l’exportation de l’énergie extraite une fois convertie en biens transportables. Qui dit exportation dit concurrence : la référence retenue est d’exporter une énergie sur le marché international au prix concurrentiel d’un baril de pétrole à 50 $ soit un coût d’énergie primaire ≤ 30 €/MWh. L’équilibre économique est atteint avec un seuil capacitaire de 30 GW. Le programme GEO s’inscrit dans un environnement vierge de subvention de fonctionnement, de taxes de production et de taxe carbone. L’énergie extraite est vendue après conversion en deux filières de produits commercialisables : biens à contenu énergétique et énergies décarbonées de la filière hydrogène. Une énergie bon marché passe par une production industrielle, massive et non diffuse. L’éolien offshore est une industrie lourde à durée de vie longue. GEO propose une intégration industrielle : aciérie, chantier naval de construction en série d’éoliennes flottantes. L’industriel à sélectionner par appel d’offres est à la fois, aciériste, manufacturier et énergéticien. Sur le champ d’exploitation sont mouillés des FPSOs (floating production storage and offloading), barges sous-stations électriques, équipées de batteries d’électrolyseurs et de réacteurs ammoniac, de moyens de stockage et de chargement à la mer connectées par gazoducs sous-marins à la terre. L’environnement socio-économique A. Obstacles Le manque d’esprit maritime et la méconnaissance du contexte ultramarin par les instances centrales de décision stimule une indifférence aux initiatives locales. L’exploitation raisonnée d’énergie éolienne sans obligations d’achat se heurte à l’opposition du lobby vert. La politique énergétique de l’UE est inadaptée aux ZNI des îles. B. Opportunités a) Locales : Une main-d’œuvre nombreuse est disponible, formée et à former. L’adhésion de la population, notamment des très petites entreprises : la pêche artisanale y voit l’occasion de mieux répartir l’effort de capture. L’importance de la ressource énergétique générera des retombées industrielles majeures aux Antilles. L’émergence économique des îles est en vue. b) Nationales : GEO est un vecteur d’accélération de la transition énergétique voulue par le gouvernement. Le formidable réservoir d’énergie de substitution aux énergies fossiles dont la France dispose sur 10% de sa ZEE, répondra aux besoins en énergies décarbonées bon marché de son économie et sera un instrument du redressement de la balance des paiements. GEO s’inscrit dans les stratégies nationales de réindustrialisation, bas carbone et hydrogène décarboné. Il participe de l’ambition d’un pays exportateur net d’énergie, caractéristique de l’indépendance énergétique réelle d’une nation. Il offre au pays la possibilité de maîtriser la chaîne de valeur de l’éolien flottan. c) Européennes : GEO s’inscrit dans l’objectif européen de l’éolien en mer : 300 GW installés en 2050. La part revenant à la France est de 100 GW. L’exploitation massive de l’énergie éolienne constitue avec le nucléaire pour le réseau électrique, les piliers de la convergence des croissances économique et énergétique intimement liées à l’obj
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Publié le 18/01/2023 - 22h24
bertrand1234
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Selon moi, les projets éoliens ne devrait pas se réaliser. 19 Gw installés pour 7% de la production (parce que les autres moyens de production sont obligés de laisser la priorité aux renouvelables, sinon ce serait moins), à comparer avec le parc nucléaire de 61 GW pour 65% de la production, les chiffres parlent d'eux-même. Plus on augmente le parc éolien français, plus on doit construire des centrales à gaz, réduisant à néant le gain CO2 des énergies éoliennes et solaires. Exemple allemand à ne surtout pas suivre mais que le gouvernement impose.
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Publié le 18/01/2023 - 22h18
PB75
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C - Un mix de ces deux solutions
Il faut se garder des solutions "toutes faites" : chaque cas est particulier. il convient de s'adapter à chaque situation en intégrant les spécificités propres à chacune
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Publié le 18/01/2023 - 21h59
Olivier C.
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C - Un mix de ces deux solutions
L'important est de trouver des projets qui sont adaptés au territoire sur lequel ils s'implantent. la taille peut varier
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Publié le 18/01/2023 - 21h57
GILFRICHE
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A - Des projets de petites tailles, mais répartis sur le territoire
répartition les avantages et les inconvénients
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