Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.6 - Le développement du photovoltaïque (2ème question)
Dans les différents scénarios de l’étude « Futurs énergétiques 2050 » de RTE, la France dispose en 2050 de 70 GW à 214 GW de photovoltaïque, soit respectivement plus de 5 et 16 fois la capacité installée fin 2021 (13 GW). Les mesures pour développer les projets photovoltaïques sur bâtiments, parking et friches industrielles et commerciales se poursuivront. Toutefois, des projets photovoltaïques au sol seront nécessaires.
Selon vous, le développement des projets photovoltaïques devrait se réaliser plutôt par (1 réponse au choix) :
- Des projets de petites tailles, mais répartis sur le territoire.
- Des projets de petites tailles, spécifiquement sur les toitures et chez les particuliers, avec l’impact patrimonial qui accompagne ce choix.
- De grands projets au sol permettant de concentrer la production photovoltaïque sur quelques zones bien définies et permettant de limiter les coûts associés
- Un mix de ces solutions
- Autre proposition
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Publié le 18/01/2023 - 21h56
Bernard Dujardin
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Les énergies intermittentes dont fait partie le solaire sont des énergies électriques de basse qualité. elles font l’objet d’une obligation d’achat par le consommateur captif ce qui conduit à une inflation des prix de l’énergie. L’étude sur « The Costs of Decarbonisation - System Costs with High Shares of Nuclear and Renewables » du 17 janvier 2019 de l’OCDE le fait remarquer. L’inflation croissante de l’électricité en Allemagne est corrélée depuis trente ans avec la proportion d’énergie intermittente injectée dans le réseau. Éolienne ou solaire, cette énergie possède un privilège exorbitant du droit commun : l’obligation faite au consommateur captif d’acheter toujours plus de leur production de basse qualité à un prix surévalué sur ordre du pouvoir régalien pendant toute la durée de vie attendue du générateur. La valeur d’usage électrique de l’énergie intermittente solaire est fonction de la proportion d’énergie intermittente dans le mix électrique. L’OCDE évalue, la priorité d’accès de ces énergies étant maintenue, leur valeur d’usage dans un réseau au quart de celle d’un MWh pilotable hydraulique ou nucléaire dès lors que la part de ces énergies dans la production annuelle est de 30%. La valeur d’usage électrique devient négative au-delà de 50%. Elle reste acceptable en dessous de 10%, seuil maximal d’injection à ne pas dépasser avant qu’elles ne perturbent le réseau et amorcent une inflation des prix. La méthodologie de l’analyse de risques conduit à proposer de limiter l’injection des énergies intermittentes dans le réseau électrique. En ce qui concerne le solaire, le coup est parti. Il s’agit de le faire vivre jusqu’à la fin de vie des panneaux photovoltaïques, ne pas les renouveler, achever les projets engagés et fermer le robinet des subventions. À cette fin, l’arrêt de l’obligation d’achat est à annoncer aussi tôt que possible. Le photovoltaïque n’est pas une arme de lutte contre l’effet de serre, au contraire. Une serre est une maison de verre par lequel entre le rayonnement solaire, qui piège les infrarouges. Le photovoltaïque extrait au maximum 18% du rayonnement avec un corps noir qui en capte l’intégralité. Il sert de chaudière à la serre terrestre en diminuant l’albédo de la planète. Un MWh d’électricité photovoltaïque généré à terre (l’albédo moyen des terres émergées est de 0,75) injecte dans l’atmosphère une chaleur moyenne supplémentaire de 4 MWh. Abandonner le solaire photovoltaïque est d’autant plus acceptable que la chaîne de valeur industrielle se trouve en Chine et que son industrie a pratiquement disparu en France. Le chauffage solaire La capacité calorifique des chauffe-eau solaires n’a de sens économique que sous les 40° dans les départements subtropicaux et dans de rares sites privilégiés du sud de l’hexagone et de la Corse. Les initiatives industrielles tentées dans les départements d’outre-mer n’ont pas débouché en raison de marchés de trop faible taille. Les soutiens publics à leur acquisition et leur installation n'ont pas de dimension chaîne de valeur tout comme ceux affectés aux panneaux photovoltaïques.
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Publié le 18/01/2023 - 21h50
Mathilde_M
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D - Un mix de ces solutions
Il faut de tout! la complémentarité est essentielle
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Publié le 18/01/2023 - 21h49
Nexpres102
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A - Des projets de petites tailles, mais répartis sur le territoire
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Publié le 18/01/2023 - 21h43
xgil
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A - Des projets de petites tailles, mais répartis sur le territoire
Même si les grandes surfaces sont plus rentables, les projets de petites tailles (particulier, entreprise, centre commerciaux, ombrières de parking, bâtiments agricoles trouvent leur rentabilités. Il faut commencer par ces surfaces. De plus l'autoconsommation devient intéressante pour les particuliers.
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Publié le 18/01/2023 - 21h42
Z4430
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B - Des projets de petites tailles, spécifiquement sur les toitures et chez les particuliers, avec l’impact patrimonial qui accompagne ce choix
Les sols devraient être préservés à tout prix et utilisés à d'autres choses que la production électrique: on manque de surfaces agricoles, de surfaces pour le logement, pour la biodiversité, de forêts... Le problème majeur des projets de petites tailles, et des toitures chez les particuliers sont nombreux, mais très certainement résorbables à court terme. Tout d'abord, les lourdeurs et complications administratives (qui sont aberrantes, et font perdre une énergie personnelle et un temps phénoménal à tout le monde, même lorsque le poseur a parfaitement fait son travail). Ensuite, de nombreux particuliers semblent intéressés par la pose de panneaux, autrement que par un souci financier, et sont prêt à donner leur poche (ceux qui peuvent se le permettre, ce qui est souvent le cas des propriétaires de grandes surfaces de toit). Il est impératif d'encourager ces volontés en diminuant les obligations administratives, et la signature de contrats qui ne sont compréhensibles que par des polytechniciens. Il pourrait être proposé, également, un tarif dégressif incitatif en fonction du nombre de panneaux installés, ce qui inciterait à installer davantage de panneaux que ce qui est nécessaire au particulier, et ainsi d'optimiser l'utilisation de la surface du toit en question. Cela devrait être calculé et pris en charge par un service public de production d'énergie. Par ailleurs, si on peut demander un effort non négligeable à ces particuliers lors de l'installation, il serait injuste de leur imposer, en outre, de supporter les frais d'entretien ou de réparation en cas de panne, dans la mesure où il s'agit d'abonder à la collectivité. L'autoconsommation serait alors à privilégier, avec la création d'un réseau fiable et efficace de réparateurs en cas de panne, qui devraient être, là encore, un service public. La création de ce réseau est indispensable sur tout le territoire. Seule le cas de la revente exclusive, devrait permettre de faire supporter les coûts de réparation et d'entretien au particulier-investisseur, avec un coût qui doit rester néanmoins raisonnable.
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Publié le 18/01/2023 - 21h26
E. Ren
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B - Des projets de petites tailles, spécifiquement sur les toitures et chez les particuliers, avec l’impact patrimonial qui accompagne ce choix
Ce sont des surfaces "inutilisées" qui pourraient devenir précieuses.
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Publié le 18/01/2023 - 21h22
gdelayg
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B - Des projets de petites tailles, spécifiquement sur les toitures et chez les particuliers, avec l’impact patrimonial qui accompagne ce choix
Il faut faire d'abord de l'eau chaude solaire, faire du PV est secondaire et beaucoup moins efficace.
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Publié le 18/01/2023 - 21h20
Makotwinsen
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D - Un mix de ces solutions
Partout ou cela fait du sens au niveau écologique/économique
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