Faire une proposition sur un thème en débat
4.3 - Quelle proposition souhaitez-vous faire sur le thème "Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?"
-
Développer l'éolien offshore
MPa29
18/01/2023 - 15h07
Il faut aider les filières de production d'énergie verte à atteindre la compétitivité (PV,...). L'éolien offshore posé n'a plus besoin de soutien public. Il est d'ores et déjà compétitif. Soutenir jusqu'à 2030 le développement de l'éolien flottant. Pour ces 2 filières; il faut planifier à l'échelle d'une façade maritime. En 2022, les EnR ont rapporté à l'Etat des dizaines de Mds€ et non l'inverse. Ne pas s'engager dans des filières couteuses et risquées (EPR2 et SMR) qui sont d'ores et déjà considérées comme non compétitives. L’exemple catastrophique de Flamanville 3 (coûts, délais) doit être considéré avant la poursuite de ce programme.
Partager la page
Soutiens
-
La filière professionnelle
EMS
18/01/2023 - 14h40
La structuration de la filière professionnelle des rénovations énergétiques performantes constitue un enjeu clé pour la réussite de la transition énergétique. Afin de réduire la consommation et les émissions de gaz à effet de serre, le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) de l'Eurométropole de Strasbourg pose des objectifs élevés de rénovation énergétique (8 000 logements/ an à rénover au niveau BBC - bâtiment basse consommation - et 6 500 000 m² de bâtiments à usage tertiaire d’ici à 2030) qui nécessitent d’avoir une filière de rénovation énergétique en capacité de répondre à ce défi territorial majeur. En outre, le développement massif des énergies renouvelables (installation et exploitation) est également conditionné par la présence, en nombre suffisant, de professionnels qualifiés. Selon une étude ADEME, et afin d’atteindre les objectifs du Plan Climat Air Énergie Territorial en termes de rénovation énergétique des bâtiments, la création de 5 778 ETP supplémentaires directs pour le bâti est nécessaire à l’échelle locale. Enfin, la montée en compétence des professionnels en poste du secteur du bâtiment constitue également un enjeu territorial avec une nécessité de préparer les professionnels aux nouvelles exigences de la filière. Il s’agit notamment de l’apprentissage de nouvelles techniques de travail : numérisation des processus d’intervention sur le bâtiment, l’utilisation des matériaux bas carbone (géosourcés, biosourcés, ou issus de l’économie circulaire), l’installation et maintien des équipements qui contribuent à l’optimisation de la consommation énergétique des bâtiments, etc. L’enjeu est la montée en puissance de la filière à la fois quantitative (augmentation du nombre de locaux et logements à rénover) et qualitative (montée en compétence des acteurs : méthode à suivre, métiers à mobiliser, matériaux à utiliser), tout en créant des emplois sur le territoire, dont des emplois de l’économie sociale et solidaire. Le Pôle territorial de coopération économique (PTCE) « Stras Eco Rénov » propose de travailler autour de ces enjeux à travers 4 axes de travail, à savoir : - rendre la filière de la rénovation énergétique attractive, - créer de nouvelles filières de formation, - construire un écosystème permettant aux acteurs de trouver leur place, - mettre en œuvre une stratégie opérationnelle afin d’utiliser des matériaux bois, biosourcés et issus de l’économie circulaire.
Partager la page
Soutiens
-
Le financement des projets d’énergies renouvelables
EMS
18/01/2023 - 14h39
CONTRATS GRE A GRE La souscription de contrats d’achat directs d’électricité (PPA) auprès de développeurs/opérateurs d’installations photovoltaïques situées sur le territoire de l’Eurométropole en particulier ou son environnement se heurte à un contexte de règles strictes de la commande publique applicable aux collectivités. Les modèles de mise en concurrence devraient faciliter l’achat d’énergie locale et/ou en circuit court ainsi que la possibilité d’établir des contrats de fourniture de longue durée. Ces éléments de facilitation sont aussi l’opportunité de valoriser la production locale de bio méthane par les territoires d’accueil des unités de méthanisation. Ces contrats gré-à-gré (GPA – gaz purchase agreement) sont un facteur majeur d’acceptabilité citoyenne des installations et de dé –corréler les prix du biogaz des aléas du marché de gros. REGIONALISATION DES TARIFS DE RACHAT SOLAIRE L’avenir de l’énergie solaire dépendra de la capacité à développer les projets de toutes les gammes de puissance de façon harmonieuse partout en France, et pas uniquement dans les régions du sud où ils paraissent plus rentables. Pour cela, la régionalisation des tarifs « obligation d’achat » ainsi que des appels à projet CRE sera un facteur majeur d’équité territoriale en termes d’atteinte des objectifs photovoltaïques. INTERDICTION DES CUMUL D’AIDES : EXCEPTION POUR LES PROJETS CITOYENS L’actuel arrêté tarifaire concernant les obligations d’achat d’électricité photovoltaïque (S21) transcrit de façon restrictive une disposition européenne et interdit le cumul des aides de l’État d’une part, et des collectivités locales d’autre part (souvent des subventions régionales). Pourtant, la combinaison des subventions locales et du tarif d’achat est vitale pour les projets solaires citoyens, installés sur de petites toitures de bâtiments publics impliquant des normes de sécurité (écoles, gymnases, etc.) supplémentaires. Ces aides complémentaires sont d’autant plus indispensables dans la moitié Nord de la France : l’équilibre économique des projets y est plus difficile à atteindre du fait du moindre ensoleillement, ce qui pénalise les collectivités souhaitant contribuer directement à une transition énergétique locale, mobilisatrice. Il s’agirait d’introduire dans le dispositif de soutien un mécanisme de modulation du niveau du tarif d’achat photovoltaïque selon : • le différentiel d’ensoleillement (presque du simple au double entre Lille et Perpignan !), • le coût statistique moyen de la main d’œuvre et des travaux, variable entre les régions, • la maîtrise de la gouvernance du projet par les acteurs locaux publics et citoyens. Un tel mécanisme peut être simple et lisible si les règles sont claires et les sources de données transparentes. LEVIER FISCAL : TVA RÉDUITE L'approvisionnement de chaleur via réseaux de chaleur avec > 50% de chaleur renouvelable bénéficie de TVA réduite. Relever progressivement ce seuil de la TVA réduite à 60% permettrait d’accompagner les collectivités dans la montée en exigence envers les opérateurs. Contrairement aux consommateurs industriels, les contrats particuliers d'approvisionnement en énergie verte (via certificats d'origine) ne bénéficient pas de TVA réduite. Cette évolution facilitera aux clients particuliers de choisir des contrat d'électricité verte et/ou biométhane et permettra de compenser les surcoûts liés à l'achat des certificats d'origine.
Partager la page
Soutiens
-
La solidarité énergétique territoriale
EMS
18/01/2023 - 14h38
La planification territoriale est un des principaux moyens de mettre en place un alignement des politiques publiques. Les schémas d’aménagement et d’urbanisme (SRADDET, SCOT), énergie-climat (PCAET) et schéma directeur des énergies (SDE) sont les supports d’une stratégie territoriale définie par les collectivités, en dialogue avec les parties prenantes (autres collectivités, agences de l’État, entreprises, associations, citoyens). Ils fixent un cadre réglementaire à l’action publique locale qui s’applique à des domaines clés de la transition écologique — usage des sols ou consommation d’énergie, par exemple. D’autres schémas thématiques (mobilité, énergie) peuvent ensuite s’y rattacher pour préciser la contribution des différents secteurs. Cependant, rendre opérationnels les schémas d’aménagement et de protection du climat comme les SRADDET reste délicat. Le respect des compétences propres à chaque niveau de collectivité et des responsabilités partagées contribuent à limiter l’applicabilité de tels schémas. La question de la solidarité énergétique est cruciale dans la décarbonation de notre territoire et l’atteinte de la neutralité carbone en 2050 dans la mesure où cela repose sur une importation des énergies renouvelables en 2050 à hauteur de 50% des consommations de l’Eurométropole de Strasbourg. Des politiques publiques coordonnées à l’échelle régionale-métropolitaine sont nécessaires pour traduire concrètement cet objectif : de manière pragmatique, se pose la question du « droit de tirage » de la métropole dans l’utilisation de la production régionale d’électricité renouvelable, de la biomasse fléchée au réseau de chaleur, de biométhane, d’hydrogène. Pour cela, un cadre administratif et juridique clair doit être apporté.
Partager la page
Soutiens
-
Le foncier à vocation de développement de projets d’installations d’énergies renouvelables
EMS
18/01/2023 - 14h38
Dans le cadre de son plan climat délibéré en 2019, l’Eurométropole de Strasbourg s’est fixée des objectifs ambitieux en matière de transition énergétique. Ces objectifs sont fortement liés entre eux. D’une part, environ de 85% des émissions de CO2 proviennent de la combustion d’énergie fossile. D’autre part, l’objectif 100% d’énergies renouvelables ne peut être atteint sans une baisse massive de la consommation d’énergie. Différents schémas directeurs accompagnent le plan climat en tant que feuilles de route opérationnelles pour l’atteinte de ces objectifs. Ainsi, les chiffres mentionnés ci-après sont basés sur les données du Schéma Directeur des Énergies (SDE), également délibéré en 2019. Il décline en détail les potentiels de baisse des consommations d’énergie ainsi que le développement nécessaire des énergies renouvelables, filière par filière. La surface nécessaire à mobiliser pour l'ensemble de ses outils de transition énergétique a été évaluée à 83 ha de nouveau foncier non-énergétique (parkings à solariser, friches industrielles, etc.) sur un total de 323 ha, y compris toitures et sites déjà artificialisés. Il est donc nécessaire de sensibiliser les différents porteurs de documents stratégiques liées à l'urbanisme (SCOT, PLU, etc.) au besoin d'intégrer la notion de production et stockage d'énergies renouvelables à la même hauteur que les autres usages plus traditionnels (habitation, zone d'activité, etc.). Une prise en considération depuis la phase de planification éviterait les débats liés aux conflits d'usage. Les projets d'agrivoltaïsme en sont un bon exemple : ils permettent de développer la production d'énergies renouvelables en zones rurales, en les conciliant avec les activités économiques traditionnelles, à commencer par l'agriculture. Dans ce contexte, seul un encadrement législatif clair peut permettre de planifier les sites dédiés, promouvoir les bonnes pratiques et de réprimer les mauvaises, de manière à ce que l'agrivoltaïsme se développe toujours au bénéfice des agriculteurs.
Partager la page
Soutiens
-
Les outils de flexibilité des réseaux
EMS
18/01/2023 - 14h36
Aujourd'hui, l'électricité représente 25% de l'énergie finale consommée en France et 30% sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg, avec un peu plus de 3 TWh par an. Mais, sous l’effet de la baisse globale des consommations d'énergie et d’un renforcement de l’électrification (développement des véhicules électriques, électrification des usages domestiques et des process industriels…), cette énergie devrait représenter 55 % de notre consommation en 2050. L’étude « Futurs énergétiques 2050 » menée par RTE prévoit une consommation finale d’électricité de 645 TWh dans la trajectoire de référence, voire de 700 TWh ou 745 TWh selon des scénarios impliquant des besoins accrus en électricité et hydrogène. Ces besoins futurs, à mettre en regard de la consommation électrique actuelle s’élevant à 400 TWh, représentent ainsi un accroissement de la demande électrique estimé entre +60% et +90%. Un tel accroissement des besoins suscite de réelles questions quant à la capacité des réseaux de transport et de distribution à acheminer l’électricité vers les usagers finals, en considérant qu’ils sont dimensionnés pour les besoins actuels. Sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg, la consommation électrique est constituée d’un bandeau de 300 MW, sur lequel se superpose la courbe des appels instantanés représentant quelques 500 MW lors des pics de consommation les plus importants. Le report des usages vers l’électricité génèrera des pointes de consommations bien plus fortes que celles que nous connaissons aujourd’hui et qui nous exposent déjà à des risques de délestage afin de maintenir l’équilibre du réseau. En outre, ni la production nucléaire qui est de nature difficilement ajustable, ni celle issue des énergies renouvelables intermittentes ne seront en mesure de répondre à des pics de consommations susceptibles de représenter le double ou le triple du socle. Les outils de flexibilité des réseaux, et en particulier la capacité des territoires à stocker l’énergie pour la restituer de manière décentralisée lors des pics de consommation sur leur propre réseau de distribution, sera donc fondamentale pour tout à la fois, permettre de répondre en temps réel à la demande, mais aussi éviter des investissements massifs qui seraient nécessaires pour renforcer les réseaux existants. Il est donc essentiel que l’État, dans le cadre de l’étude prospective sur le mix énergétique de demain, s’attache à considérer les outils de flexibilité des réseaux de manière prioritaire. Le développement des véhicules électriques devra notamment s’accompagner de la mise à disposition au profit du réseau de la capacité de stockage électrochimique du parc de véhicules, dans une logique de circuit court. Sur le territoire métropolitain et en supposant une migration du parc actuel vers un parc électrique, la capacité supplémentaire instantanée serait en effet de l’ordre de 900 MW, à même de couvrir la courbe de charge actuelle. De même, il sera nécessaire de déployer la recharge intelligente pour lisser les consommations. Au-delà de ce levier d’action en lien avec le déploiement des mobilités électriques, l’État devra encourager les couplages sectoriels tels que le power-to-heat et le power-to-gaz afin de permettre aux réseaux de chaleur et gaziers d’emmagasiner le surplus de production électrique et de le restituer pour des usages ponctuels de chaleur.
Partager la page
Soutiens
-
Financements garantis sous condition d'une obligation de résultats
do.vachez
18/01/2023 - 13h39
Si on veut rattraper le retard sur la rénovation énergétique des logements (passoires thermiques et équipements de chauffage), il faut prendre conscience que les coût des travaux de rénovation ne pourront être supportés par les particuliers que s'ils sont effectués sous contrôle d'une obligation de résultat (audits thermiques avant et après travaux) et en ayant l'assurance (garantie par un fonds étatique) que les économies réalisées annuellement seront supérieures aux dépenses sur toute la durée d'amortissement. Si la volonté politique était présente, il serait par ailleurs tout à fait normal que les installations solaires chez les particuliers qui le désirent, soient financées et réalisées par les pouvoirs publics eux-mêmes pour toute la partie de l'équipement qui concerne la production et l'approvisionnement du réseau électrique interconnecté.
Partager la page
Soutiens
-
Financement public des installations solaires chez les particuliers
do.vachez
18/01/2023 - 13h15
Si la volonté politique était présente, il serait tout à fait normal que les installations solaires chez les particuliers qui le désirent, soient financées et réalisées par les pouvoirs publics eux-mêmes pour toute la partie de l'équipement qui concerne la production et l'approvisionnement du réseau électrique interconnecté. Actuellement seules les grosses infrastructures (bâtiments avec de très grandes surfaces de toit idéalement exposées ou hangars agricoles) se voient proposées des contrats de location par des entreprises privées pour y installer des panneaux photovoltaïques, preuve que la rentabilité n'est pas forcément assurée pour les petites et moyennes surfaces.
Partager la page
Soutiens
-
LA GÉOTHERMIE
Leslie
18/01/2023 - 02h09
En Guadeloupe nous voulons développer LA GÉOTHERMIE dont nous avons l'expertise depuis plusieurs dizaines d'années. De plus il existe d'autres pistes déjà très prometteuses en terme d'énergie verte. Il est indispensable de débloquer les freins administratifs mettre en œuvre les moyens financiers permettant de développer ces énergies vertes.
Partager la page
Soutiens
-
Chaque région doit produire ce qu'elle consomme
citoyenne rationnelle
17/01/2023 - 23h59
Chaque région doit répartir sa consommation sur des mix locaux d'énergies renouvelables. Chaque année cet objectif s'applique progressivement ( 10% la première puis 20% la seconde, puis 50% la troisième, puis 80% la quatrième, puis 100% la sixième), la non atteinte des objectifs entraîne des amendes permettant de financer des travaux de réseau supplémentaires localement (ou sont investis dans des sociétés de projets de production localement par exemple).
Partager la page
Soutiens
Ajouter ma contribution
La participation est terminée