Publié le 20/10/2022 - 19h34

• A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

• B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

• C - La résilience au changement climatique

Toutes les priorités sont importantes - mais j'ai retenu les 3 premières: A) la relance du nucléaire doit reposer sur une stabilite d'une politique énergétique "long terme" - dont les échéances dépassent les calendriers des politiques. C'est dans ce contexte que le programme nucléaire français a été créé. B) L'industrie se doit d'être performante, excellente, redevenir un modèle et un exemple a travers le monde. Une politique nucléaire claire et stable permet aux industriels d'investir dans les moyens de production, dans la recherche et les ressources humaines. Et de retrouver après les premiers chantiers "first of a kind" des performances en termes de coûts et délais. Il ne faut pas oublier que le nucléaire est un marché mondial, et que les clients potentiels du nucléaire français voudront la preuve que l'industrie française est redevenue competitive. Dernier point: la résilience climatique: il n'échappera a personne que le nombre d'événements climatiques extrêmes se multiplient. Le nucléaire de demain doit être pensé dans un cadre général d'infrastructures énergétiques alliant les réseaux et les autres sources, pour garantir la résilience du mix.