Publié le 20/10/2022 - 20h18

Andrea

  • A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

  • F - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Une vraie relance du nucléaire avec des EnR en complément et un développement de la surgénération via un programme digne de celui du PAT dans les années 60 La minimisation des coûts du système global (dans un monde où les impacts réels sont pris en compte) coïncident avec la diminution de l'emprise au sol et l'économie de ressource. De ce point de vue, la filière nucléaire surpasse les autres, en particulier avec les surgénérateurs, notamment les RNR-Na que la France savait constuire. Ces derniers permettent en effet de fortement diminuer le volume de "déchets" et permettraient d'avoir quelques milliers d'années d'autonomie électrique avec les matériaux déjà présents sur notre sol. Au debut des années 60, la France a su réinventer les REP pour la propulsion navale en moins de 5 ans, dans le respect des budgets. Ceci etait possible car il y avait une réelle volonté politique et non une politique de la tergiversation sans fin. Si le développement des EnR est important, il est urgent de se redonner des objectifs ambitieux pour une filière nucléaire avec pour base des REP et des RNR-Na de grande envergure (type SPX) ainsi que des SMR. Le passé a montré qu'avec une réelle volonté ces développements sont possibles à partir d'une feuille blanche en moins de 10 ans. Ainsi l'objectif devrait être davoir bâti les premiers EPR 2 avant 2030 et d'avoir en 7 ans reconstruit un prototype industriel de RNR-Na. Pour les territoires isolés ou mal interconnectés (la Corse par exemple) le développement des EnR en lien avec l'implantation de quelques SMR devrait être l'objectif premier. Allier à une relance du ferroviaire porté par une électrification ou des trains à batterie. Ces derniers pourraient là encore dans un but d'économie de ressources, être obtenus par rétrofit des autorails existants (y compris les Soulet) Enfin, il fait également proscrire l'hydrogène thermique et limiter très fortement l'hydrogène électrique dans les transports (sans rendement le disqualifie pour tout autre application que le "greenwashing"). L'hydrogène propre (issu de l'électrolyse par EnR ou nucléaire) doit être sinin réservé a minima très largement priorisé sur les usages industriels lourds (aciéries, production d'engrais, ...). L'électrification (caténaire, ...) ou les batteries sont bien plus efficaces poir les transports mêmes lourds.