Publié le 20/10/2022 - 20h46

Sultan

  • A - Une sobriété maximale sur le besoin de déplacement, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques. Ce scénario impliquerait de privilégier la proximité des activités quotidiennes (télétravail massif et habitat proches des services et commerces, etc.) et touristiques (loisirs essentiellement de proximité), avec un aménagement du territoire privilégiant les petites et moyennes villes denses disposant des services pour permettre de réaliser plus de la moitié des trajets quotidiens à pieds ou à vélo.

Dans les grandes villes relativement bien desservies en transports en commun, utiliser des véhicules de plusieurs centaines de kilos (ou tonnes) pour transporter une seule personne ou faire quelques courses est une aberration écologique. Le réaménagement des territoires et des mobilités associées laisserait la place aux vélos, aux piétons, aujourd'hui trop mis à risque, et aux véhicules qui doivent réellement circuler : ambulances, polices, familles avec bébés, personnes en situation de handicap... Les journées sans voitures (en Belgique notamment) donnent un bel exemple de ce que serait ce futur : convivial, social et écologique. Interdire certaines lignes d'aviation ou taxer le kérosène me semble aussi pertinent, pour encourager les français à redécouvrir leur magnifique pays, qui du nord jusqu'au sud, présente des paysages époustouflants et très souvent accessibles en train !