Publié le 20/10/2022 - 21h37

  • A - Une sobriété maximale sur le besoin de déplacement, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques. Ce scénario impliquerait de privilégier la proximité des activités quotidiennes (télétravail massif et habitat proches des services et commerces, etc.) et touristiques (loisirs essentiellement de proximité), avec un aménagement du territoire privilégiant les petites et moyennes villes denses disposant des services pour permettre de réaliser plus de la moitié des trajets quotidiens à pieds ou à vélo.

Le français moyen aujourd'hui dépense environ 10T de CO2 par an. Pour rester sous la barre des 2°C, il nous faut tous aller vers un objectif de 2T par an (nous nous y sommes tous engagés : en tant que français, nous avons tous signé les accords de Paris en 2015). Les transports en France, c'est 30% des émissions, donc environ 3T/pers/an, donc objectif 600kg en 2050... ... Il va falloir donc être ambitieux, et repenser la mobilité française. L'hydrogène comme les voitures électriques ont toutes des contraintes qui laissent difficilement envisager un déploiement à usage identique. Alors revenons aux fondamentaux et améliorons-le.