Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 06/01/2023 - 14h20
DH
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut défendre une politique industrielle de l’énergie qui pérennise les atouts des filières industrielles existantes, électriques et gazières, et assure le développement de filières industrielles dans les nouvelles technologies bas carbone de l’énergie, dans une logique de maîtrise des chaînes de valeur et des coûts
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Publié le 06/01/2023 - 14h07
ratat@
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La mondialisation, si elle a fait baisser les prix et augmenté le pouvoir d'achat, a fait en revanche exploser l'empreinte carbone des produits. Un effort de sobriété massif sur ses comportements de consommateur, combinée à une relocalisation de tout ce qui peut l'être est nécessaire, en particulier de nos activités de subsistance (nourriture, médicaments, vêtements), quitte à payer plus cher ceux-ci et se passer du superflu. Il y aurait une augmentation certains des besoins énergétiques locaux mais une diminution de l'empreinte environnementale globale, en fonction de l'effort de sobriété consenti. Recyclage, ré-emploi, consigne des emballages deviendraient un réflexe. Plus globalement, je regrette que l'économie de marché soit ainsi faite que les produits et services vont à ceux qui peuvent se les payer et non à ceux qui en ont le plus besoin. Rien, avec les règles du jeu actuel, ne m'interdit d'avoir 3 maisons et 3 voitures même si je ne peux n'en habiter et n'en conduire qu'une à la fois... Enorme levier de sobriété si on va par là, n'est-ce pas?
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Publié le 06/01/2023 - 13h29
CitoyenLambda
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Une REINDUSTRALISATION MASSIVE afin de limiter les importations (qui sont contestables en termes d'environnement et de société) et de redévelopper notre souveraineté / indépendance. Cela signifie des besoins énergétiques supérieurs à l'échelle de la France, mais inférieurs à l'échelle mondiale. Une AUGMENTATION DU FRET FERROVIAIRE, couplée à une diminution des moyens de transports ne pouvant pas être décarbonés : les transporteurs, au lieu de financer l'entretien des routes via les péages, pourraient financer la restauration des réseaux ferrés de France et contribuer à les rendre rentable, y comprend pour les déplacements non-commerciaux ! En plus de cet aspect économique, cette mesure aurait un aspect sécuritaire (moins de trafic routier) et environnemental (train vs camion).
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Publié le 06/01/2023 - 13h05
Anaël
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Entre la proposition A et la proposition B en visant à diminuer nos consommations mais en produisant beaucoup plus localement nos produits sans s'interdire des échanges avec l'extérieur. Viser une autonomie industrielle sans tomber dans l'autarcie tout en diminuant nos besoins de bien de consommations
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Publié le 06/01/2023 - 12h49
SMA
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il est essentiel d’accélérer la décarbonation du secteur du bâtiment via la mise en oeuvre d’une politique déterminée et massive de rénovation thermique des logements, le développement de la rénovation énergétique globale et l’intégration des solutions technologiques bas carbone à haute performance énergétique. Il faut en particulier renforcer les économies d‘énergie via l’efficacité énergétique et climatique (qu’elle soit active ou passive pour tous les secteurs, résidentiels comme industriels) en donnant la priorité aux gains carbone. Il s’agit de construire une société de la sobriété bas carbone qui préserve le pouvoir d’achat et qui ne se confond pas avec les principes de décroissance.
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Publié le 06/01/2023 - 12h26
Eléonore de Marnhac
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Pour pouvoir atteindre nos objectifs climatiques et ralentir le réchauffement, nous devons revoir notre manière de consommer et sortir de la consommation de masse.
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Publié le 06/01/2023 - 12h17
jon
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
comme le dit jancovici https://www.youtube.com/watch?v=oweVFXFFh04 l'énergie va manquer, je pense que l'on va devoir etre sobre de gré ou de force dans notre mode de consommation (surtout si on ne veut pas la fin de l'humanité) et comme on va avoir moins d'eau, de materiaux... on va relocaliser mais il va y avoir une diminution de production à un moment ou un autre
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Publié le 06/01/2023 - 11h42
bendy
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Notre industrie est bas carbone car nous utilisons du nucléaire et du renouvelable. Pourquoi acheter des biens produits avec de l'électricité charbon et des règles environnementales low cost.
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Publié le 06/01/2023 - 11h29
ClaireL
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Je ne comprends pas en quoi ce modèle implique une augmentation des besoins énergétiques: pour l'instant cette énergie "de production est consommée hors de France, il s'agirait donc d'un transfert.
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Publié le 06/01/2023 - 09h19
BaptisteB
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La transition énergétique ne dépend pas que des particuliers. Un changement de pratique et de vision doit être imposé et promu par les organismes publics (lois, subventions, taxes) et aux grands acteurs privés (économie d'énergie, sélection des entreprises "vertueux", reconversion des entreprises "non nécessaires au bien-être de la population"). Des choix politiques doivent être faits, en suivant les demandes du peuple (convention citoyenne pour le climat). Pas de faux-semblant, vraie démocratie.
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