Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition
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Publié le 23/12/2022 - 17h15
ondokoetxea
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
La relocalisation d’activités productives à proximité de nos territoires est possible par une redistribution différente des consommations énergétiques A ce jour, la consommation d’énergie et la production de CO2 sont essentiellement le fruit de l’habitat et des services (44 %) et des transports (33 %) Pour l’habitat et les services on peut diviser par dix en une génération nos consommations énergétiques que ce soit en rénovation ou en construction neuve comme expliquée dans les posts précédents Pour la mobilité également grâce à la conversion progressive du parc automobile et du transport de marchandises en décarbonant totalement nos mobilités et en produisant l’énergie sur nos toits, nos parkings, nos entrepôts, hangars, bâtiments publics… Pour l’habitat ce sont des scénarios comme EnergieSprong pour la rénovation, Zero Energy Development, Negawatt qui peuvent aussi diviser par dix nos besoins énergétiques Herrikopolis est un scénario basque holistique d’architecture, d’urbanisme et d’aménagement du territoire qui va au delà en divisant par dix l’empreinte écologique de l’ensemble de nos activités d’habitat et de mobilité, et par cinquante l’articifialisation des sols, favorisant des jeux de chaises musicales libérant des espaces pour les activités productives relocalisées Il y a quotidiennement 12 000 camions et 30 000 à 40 000 véhicules qui traversent mon village urbain sur les autoroutes qui le traversent et le bordent, et il faut 45 à 90 minutes pour faire les quatre derniers kilomètres en voiture pour rentrer dans l’agglomération bayonnaise On se déplacerait à pied on irait plus vite, et encore plus vite en vélo Mais a-t-on vraiment besoin d’acheter des fraises de huelva et des tomates d’almeria insipides, poussant hors saison, au cœur de l’hiver, avec des intrants chimiques dévastateurs pour les écosystèmes, dans des serres chauffées aux énergies fossiles, récoltées par des migrants surexploités avec des conditions de travail, et de résidence épouvantables, dignes de conditions de l’esclavage moderne sous une mer de plastique ? Nous avons été trop loin dans la délocalisation de nos activités, de l’ultra spécialisation agricole, dans le productivisme et le consumérisme Les 30 000 à 40 000 véhicules qui traversent mon village et douze mille camions brûlent en le traversant au moins 30 000 litres de carburant chaque jour rien que sur l’autoroute Cela revient à brûler 60 tonnes d’oxygène et à émettre 90 tonnes de CO2 tous les jours L’année 2022 aura été marquée dans mon village urbain par - 24° le premier janvier (record historique) mais 28° dans un village voisin à Cambo - quatre fois plus de 40° dans l’année (température atteinte six fois au cours des soixante dernières années dont quatre rien que cette année) - 44,5° sous abris à l’ombre le 18 juin 2022 dans les quatre principales communes traversées par cette autoroute, record d’Europe ce jour là, record de température du Pays Basque de toute l’histoire, record de l’hexagone de toute l’histoire de la météorologie nationale - un mois d’octobre où tous les jours les 20° ont été atteints et 31° trois fois, au début du mois, en milieu et en fin de mois - un ensoleillement de 64 % supérieur à la moyenne en janvier et de 57 % en juillet - le mois de juillet le plus sec de toute notre histoire Chaque jour 90 tonnes de CO2 sont émis rien qu’en traversant notre village pour les cent prochaines années et le trafic augmente de 5 % par an Un arbre adulte produit 20 à 30 kilos d’oxygène par an Il faudrait 3 000 arbres adultes pour compenser la consommation en oxygène des quarante mille véhicules qui traversent notre village urbain en voiture ou camion d’une seule journée Il faudrait plus d’un million d’arbres adultes pour compenser cette consommation en oxygène sur 365 jours Remplacer les véhicules thermiques par des véhicules électriques dont l’énergie sera stockée sous forme de batterie prendra une génération, pour l’hydrogène propre ou d’autres formes, pour les camions cela sera probablement encore plus long tant il faut améliorer les rendements Le meilleur axe des politiques publiques consiste à relocaliser les activités là où les gens habitent et arrêter de tout concentrer dans des métropoles mais même dans des agglomérations et des villes moyennes comme Bayonne-Anglet-Biarritz La centralisation des activités, services, commerces, écoles, collèges, lycées, universités, hôpitaux et cliniques est un fléau qui oblige les gens à des transhumances quotidiennes qui saturent nos routes et nos réseaux C’est là qu’intervient pour notre territoire le scénario herrikopolis Et chaque territoire peut bâtir le sien, pour relocaliser des activités productives mais certainement pas en les centralisant dans des métropoles déjà saturées et que les gens cherchent à fuir désormais depuis le covid
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Publié le 23/12/2022 - 15h27
djiel
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Nous devons absolument tout relocaliser à proximité...stopper le tout tout de suite par des taxations drastiques de la livraison individuelle de colis.
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Publié le 23/12/2022 - 14h12
PauloBtz
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Avec une réorientation vers la réutilisation/recycleries avec beaucoup plus de contrôle de l'industrie et de lois interdisant efficacement les obsolescences programmées par exemple, favorisant les uniformisations de matériel, les campagnes marketings sur des produits de mode avec changement annuel (exemple iphone 14 ou Windows 11, etc....)
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Publié le 23/12/2022 - 14h00
jphilip
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Nous devons absolument sortir de cette société de sur-consommation. L'industrie locale oui, quand elle est de première nécessité.
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Publié le 23/12/2022 - 10h25
guillaumemarion
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Relocaliser MAIS en produisant de manière décarbonée, en produisant des produits durables et réparables.
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Publié le 23/12/2022 - 08h56
fchasles
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Il faut une sobriété dans nos consommations quotidiennes et utiliser la main d œuvre épargnée dans d autre domaines et revenir à de vrais valeurs
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Publié le 23/12/2022 - 02h40
Émilie DURAND
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La relocalisation doit s'accompagner d'une baisse des consommations superflues par la sensibilisation de tous à l'impact de nos pratiques de consommation (fast fashion, smartphones /électronique) et de transport (pollution générée par le recours de plus en plus systématique à la livraison en lien avec les commandes sur internet). Objectif : consommer moins mais mieux, plus proche de chez soi, faire durer les produits plus longtemps (développer la réparation, le réemploi, le recyclage).
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Publié le 22/12/2022 - 23h06
BenoitD
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Le modèle actuelle génère une surconsommation inutile et néfaste à notre santé. Une reindustrialisation partielle me paraît bénéfique pour des produits stratégiques.
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Publié le 22/12/2022 - 21h53
RB_RB
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Le mix électrique français étant largement peu carboné, le choix de la réindustrialisation paraît judicieux.
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Publié le 22/12/2022 - 19h01
Humboldt
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Un mix entre A et B : - Diminution de la consommation de biens manufacturés pour privilégier la seconde main, - Réduction drastique de l'artificialisation des sols, nous consommons bien trop de surface pour de nouvelles activités alors que de nouvelles friches industrielles apparaissent chaque jour. Le "c'est moins cher que de réhabiliter un bâtiment existant" n'est plus envisageable, - Une diminution du fret national routier au profit du fret ferroviaire et fluvial, - Une consommation plus locale, dans la mesure du possible, qui peut s'inscrire dans une dynamique de réindustrialisation.
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