Energie

Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?

1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises

Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.

Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?

  • Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
  • Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
  • Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
  • Autre proposition

  • Publié le 21/12/2022 - 15h02

    Coalpelt

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    Je pense qu’il est nécessaire, si l’on veut réellement réduire notre consommation d’énergie et nos émissions de gaz à effet de serre, de réduire notre consommation de biens et de ce fait, réduire l’importation de ces biens depuis l’étranger, en augmentant la production nationale et européenne. Je pense que cela pourrait être fait à travers la mise en place de taxes carbone aux frontières, c’est à dire de rendre les entreprises nationales (et européennes) plus compétitives au sein des frontières de l’UE afin d’encourager les consommateurs à consommer local. En effet, il est trop facile d’acheter des gadgets qui viennent de l’autre bout du monde, via des sites en ligne par exemple, que nous jetterons au bout de quelques jours parce qu’ils sont cassés, ou que nous n’utiliseront en réalité jamais. Il est important, je pense, de se concentrer sur l’achat de biens de bonne qualité, plus durables, et fabriqués localement. Bien que l’augmentation de la production nationale et européenne contribuera à augmenter la demande en d’énergie et le relâchement de gaz à effets de serre, les effets du transport seront réduits, et l’Europe deviendra moins dépendante du reste du monde. De plus, en rendant les industries locales plus efficaces, on pourrait réduire la quantité de gaz à effet de serre relâchés et l’énergie consommée, tout en produisant autant de biens. Cependant, je pense que même avec cela, nous consommeront toujours trop de biens. Je pense que l’on achète trop, sans penser à l’utilisation que l’on va faire de ce qu’on achète, que ce soit des jouets, des habits, ou d’autres biens. Nous devons changer nos modes de vies en faisant plus attention à la durabilité, l’utilité, et la provenance de ce que l’on achète. Il est également important, à mon avis, de développer encore plus les secteurs du reconditionné, pour les objets technologiques (smartphone, ordinateurs…), ainsi que pour tous les autres objets, meubles, habits, etc. De ce fait, je pense que le niveau d’activité industrielle au sein tu territoire devrait augmenter légèrement, pour faire face à la réduction plus drastique des importations et du transport de marchandise. Tout cela devrait être couplé au développement de la filière du reconditionné et d’une attention des consommateurs quant à leur achat de biens.

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  • Publié le 21/12/2022 - 14h02

    remy_sans_filtre

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    1) Rouvrir le fret ferroviaire pour un report modal des camions vers les trains. 2) Légiférer et réglementer la suppression de la publicité commerciale de rue et numérique, en commençant par les gros secteurs à usage fossiles et à gros impact carbone (les pubs de voiture, de viande, de TotalEnergies).

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  • Publié le 21/12/2022 - 14h00

    amndn

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Concernant le fret, il s'agit essentiellement de le rediriger vers un mode ferroviaire, alliant ainsi commerce interne et réinvestissement dans les "petites lignes" ferroviaires. La baisse de l'activité industrielle doit être appliquée conjointement à une politique d'emploi permettant un retour facile à des emplois locaux, dignes, et non-délocalisables. On peut toutefois se questionner sur l'hypothèse d'une activité industrielle basée sur le réemploi.

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  • Publié le 21/12/2022 - 13h59

    laurens

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    vive la décroissance et le modèle amish

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  • Publié le 21/12/2022 - 13h58

    ulysse

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Attention, il ne faut pas réduire tout les fret mais plutôt réorienter les flux de marchandise vers le transport ferroviaire. Repenser l'usage des objets n'est pas qu'une question de consommation mais aussi d'ingénierie. Rendre les conceptions résilientes à l'obsolescence en pensant une plus grande réparabilité et un accès aux moyen de le faire sois même. On peut également envisager une aide gouvernementale à la mise en place d'une économie de la fonctionnalité dans certains domaine. Cela changerait le rapport consommateur-producteur. Il faut repenser les usages de nos objets.

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  • Publié le 21/12/2022 - 12h03

    Pierre C

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Réindustrialisation par relocalisation d'activités essentielles (médicaments, semi-conducteurs, légumes et fruits bio..) dans des PME en entreprises de tailles intermédiaire. La réduction progressive de l'industrie nucléaire et son remplacement par les industries du renouvelables et du stockage d'énergie.

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  • Publié le 21/12/2022 - 11h50

    SMAGAR

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Une baisse drastique de la consommation pour réduction du commerce extérieur. Boycotter voir sanctionner les marques de fastfashion. Privilégier des investissements dans des biens plus durables même si cela signifie plus chers. Augmentation de la proportion du fret ferroviaire et maritime plutôt que routier.

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  • Publié le 21/12/2022 - 11h38

    asso1ak2@gmail.com

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Évaluation des risques pour un entretien des cycles de crédit ? PTCE et circuit court économique transfrontaliers

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  • Publié le 21/12/2022 - 11h02

    Kuzon

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    .

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  • Publié le 21/12/2022 - 10h30

    Nicolas Barla

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    C'est l'empreinte carbone qui est importante, pas les émissions nationales. Aujourd'hui on est à peu près à ~6 tCO2eq/an/pers en émissions nationales mais à ~9 tCO2eq/an/pers en empreinte carbone. Il faut massivement réindustrialiser le pays pour réduire ces émissions importées ! RTE a montré dans la variante "Réindustrialisation profonde" de sont rapport "Futurs énergétiques 2050" que les émissions supplémentaires nationales dues à une réindustrialisation sont largement compensées par la baisse des émissions importées.

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