Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 04/12/2022 - 13h48
dorian.louaas@gmail.com
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Réindustrialisation de la France pour beaucoup de raisons : création d'emplois, indépendance géopolitique, ... Cette réindustrialisation n'empêche pas de sortir d'une logique de surconsommation de biens (diminution de la publicité, et des trop nombreuses incitations à la consommation), cette logique étant opposée à la logique visant à réduire les émissions de GES pour lutter contre le changement climatique. Si une telle réindustrialisation ferait augmenter nos émissions nationales, elle ferait par ailleurs certainement nettement baisser notre empreinte carbone (scope 3), qui constitue l'indicateur qu'il est réellement pertinent de regarder.
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Publié le 04/12/2022 - 12h50
walgil
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Les bilan des scénarios de réindustrialisation fait par RTE ou le Shift Project entre autres montrent qu'une réindustrialisation massive serait plus exigeante en énergie électrique (donc en équipements lourds, nucléaire et ENR et en réseaux de distribution), mais qu'en revanche, elle serait bénéfique en termes d'émissions de GES (économies de fret et de production à l'étranger moins décarbonée qu'en France. En outre, elle améliorerait l'emploi et le déficit commercial. Il faut cependant une approche COHERENTE, en matière de programmation de la production d'électricité, ce qui n'est pas le cas depuis 20 ans. Le rapport RTE est clair à ce sujet.
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Publié le 03/12/2022 - 19h10
DavMan
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Les réponses proposées sont notoirement nationalistes et ne proposent pas une orientations globales, car la neutralité carbone n'a de sens que si nous prenons en compte les émissions de GES INDUITES par nos politique. L'objectif au bout du bout est de réduire les émissions de GES de la planète Terre et non seulement celles de la France. Or une ré-industrialisation massive de la France aura comme effet une forte réduction des émissions de GES au niveau mondial, et même si nous augmentons notre consommation d'électrique en le faisant, notre empreinte carbone électrique, grâce au nucléaire, est bien moindre que celle de la Chine ou d'autres pays d'où nous importons aujourd'hui. En somme, une forte re-industrialisation de la France baisserait fortement les émissions de GES mondiale produites par notre consommation énergétiques, A CONDITION de ne pas installer, en même, des sources de production électrique non pilotables qui exigent des centrales à charbon ou au gas naturel.
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Publié le 03/12/2022 - 18h46
Bon sens
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Cette solution est la plus difficile à mettre en oeuvre mais c'est la seule nous permettant de garder notre rang de grand pays industrialisée, notre modèle social dispendieux et d'éviter une crise sociale majeure avec des territoires en déprise. La solution A signifie un appauvrissement généralisé et aboutirait à une crise profonde et violente dans le pays entre des territoires abandonnés et sans avenir et une minorité capable de tirer son épingle du jeu. La France serait alors définitivement déclassée. La solution C est hypocrite dans la mesure où elle reporterait les besoins énergétiques ailleurs, dans des conditions moins vertueuses mais elle pose également la question du financement du modèle social français.
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Publié le 03/12/2022 - 18h12
birot.robert@orange.fr
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
L'activité industrielle ne baissera pas puisque nous voulons (devons) réindustrialiser la France Les solutions de transport doivent évoluer pour devenir plus "vertes"
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Publié le 03/12/2022 - 14h01
Vero
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
1/Cibler la réindustrialisation sur les sujets stratégiques pour éviter la dépendance (énergie / alimentation / pharmacie.. ) . 2/Réduire la consommation des biens non essentiels. 3/Taxer les importations venant de pays hors Europe ne respectant pas les mesures sociales (droit du travail + travail des enfants) et environnementales ( réductions de l'empreinte énergie).
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Publié le 03/12/2022 - 11h38
atr11@orange.fr
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Importer des émissions de CO2 est un non sens, économique et écologique Baisser l'activité conduirait à une augmentation du chômage et à une baisse des revenus des français Là non plus, on n'a qu'un seul choix possible
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Publié le 03/12/2022 - 09h46
JR42
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Il faut rendre la France plus autonome sur de nombreux produits, donc continuer la politique de réindustrialisation. Mais cette réindustrialisation doit être exemplaire en matière de sobriété énergétique et de respect de l'environnement. Les industries doivent adapter leurs techniques pour consommer moins à production équivalente, qu'il s'agisse d'électricité ou de gaz et de pétrole, mais surtout d'eau! Il est important de réduire les transports routiers et de les décarboner. Il faut s'appuyer sur le ferroviaire, ce qui nécessite des investissements importants.
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Publié le 02/12/2022 - 22h43
ADs
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Les solutions A et C auraient un fort impact sur l'emploi et des effets sociaux inacceptables, la solution B est donc préférable si elle s'accompagne d'une production et d'une consommation aussi proches que possible et donc une réduction du fret. Produire et consommer localement ne signifie pas nationalement. Quand on vit à Strasbourg il est préférable de consommer des biens produit à Stuttgart qu'à Toulouse.
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Publié le 02/12/2022 - 17h48
Girard
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Pour le fret réapprenons à utiliser les voies navigables
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