Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
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Publié le 30/12/2022 - 23h37
Claude Reverchon
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Il est essentiel de défendre le rôle essentiel de l’hydroélectricité dans le bouquet énergétique français et son caractère de service public. Quel que soit le concessionnaire, la mise en concurrence des concessions hydroélectriques doit être évitée, car facteur de morcellement, de risque de perte d’emplois sur les territoires, de désoptimisation et de fragilisation des missions d’intérêt général autour de l’électricité et des usages de l’eau. Le développement de nouvelles capacités hydroélectriques, y compris dans le domaine du stockage, doit être défendu.
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Publié le 30/12/2022 - 23h08
JMPTL46
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Seule l'hydraulique semble en capacité de pallier l'intermittence des énergies solaires et éoliennes tout en limitant les rejets de CO2, sachant toute modulation avec le nucléaire pénalise son intérêt économique. Il faut donc une politique de développment de l'hydraulique pilotable, notamment des stations de pompage, cohérente avec le programme de développement des productions éoliennes et solaires.
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Publié le 30/12/2022 - 22h42
woodenali
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Une baisse du rendement des ouvrages hydroélectriques existants est à craindre en raison de la disparition progressive des glaciers. Il est difficilement imaginable de redévelopper des barrages sur les rivières, la priorité devant y être donnée à la restauration de la biodiversité.
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Publié le 30/12/2022 - 21h11
matl
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Nous avons besoin, en complément de nos grandes centrales, d'une production décentralisée, proche des consommateurs. Ces installations font partie de notre patrimoine local, certaines sont centenaires, elles contribuent à la diffusion d'une culture énergie auprès du grand public. C'est une énergie tout aussi renouvelable que le solaire ou l'éolien. La filière française existe, surtout organisée autour de PME, c'est un atout supplémentaire.
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Publié le 30/12/2022 - 20h24
Vivien
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
En premier lieu il faut être ferme et net avec la commission européenne : les concessions des installations hydroélectriques ne seront pas mis en concurrence, point. Une cela acquis, on pourra investir comme cela a été fait à Romanche - Gravet. Un point absolument critique pour l'hydroélectrique est la prise en compte de l'accélération du cycle de l'eau à cause du réchauffement climatique. Il faut réfléchir à comment exploiter des précipitations plus denses à certaines périodes, et faire face à une évaporation plus rapide des grandes surfaces libres à d'autres saisons. Plus tôt nos ingénieurs travailleront sur le sujet, plus tôt nous serons armés pour les dizaines d'années à venir.
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Publié le 30/12/2022 - 19h59
SILACI
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Les véritables enjeux environnementaux ne sont pas liés à la présence des sites hydroélectriques. Autrefois, la multitude de moulins n'empêchait pas la vie et la reproduction des poissons. Aujourd'hui la mauvaise qualité des eaux due à la pollution est responsable de la perte de biodiversité dans le milieu aquatique pourtant les responsables de cette pollution ne sont pas très inquiétés et mobilisent bien moins les acteurs publics .....
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Publié le 30/12/2022 - 19h25
MathildeZ
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Je pense que nos ingénieurs spécialistes du sujet sauront faire les bons choix et je ne comprends pas l'intérêt de poser cette question à la population française : faisons confiance aux personnes dont c'est le métier de réfléchir toute leur vie à ces sujets. Maintenons les compétence sur notre territoire, faisons appel aux spécialistes et non aux société de conseil et les choses continueront de s'organiser au mieux!
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Publié le 30/12/2022 - 19h10
panda
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
La France a largement développé son potentiel hydraulique. Pour autant le progrès technologique permet une meilleure exploitation du potentiel. Il faut continuer de développer et d'enrichir ce secteur
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Publié le 30/12/2022 - 18h36
Alexécologie
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Avec les effets du réchauffement climatique et les besoins en termes de biodiversité, le meilleur choix est le A.
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Publié le 30/12/2022 - 18h33
Daniel.hydr
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Du 18ème siècle à la moitié du 20ème siècle la France était équipée de milliers de moulins, de minoteries, d'équipements hydrauliques. Pour autant, les espèces piscicoles abondaient dans les rivières, les anguilles remontaient les cours d'eau en se déplaçant parfois dans les prairies adjacentes aux cours d'eau. Nous n'avons aucune trace, dans cette période, de plaintes pour préjudice environnemental liées aux installations hydrauliques. Pourquoi, aujourd'hui, affirme-t-on que les installations hydroélectriques ont un impact important sur l'environnement? Toute activité humaine modifie le milieu naturel. Fixons un degré d'acceptation de cet impact avec des critères équilibrés. L'article 2 de la Loi sur l'Eau du 3 janvier 1992 prévoyait "une gestion équilibrée de la ressource en eau" et notamment " la valorisation de l'eau comme ressource économique et la répartition de cette ressource" dans le souci de " la préservation des écosystèmes aquatiques". La perte de biodiversité aquatique est due principalement à la pollution des eaux par les produits phytosanitaires et autres produits chimiques, et par les molécules médicamenteuses que nous nous ne sommes pas capables de filtrer dans nos stations d'épuration. Franck Courchamp est Directeur de Recherche au CNRS au Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution. De plus il est spécialiste de la dynamique des populations et de la biologie de conservation. Il exprime 5 causes de perte de biodiversité : 1 - La surexploitation des forêts et des océans 2- La pollution 3- Les espèces envahissantes (plantes et animales) 4- Le réchauffement climatique 5- La déforestation L'impact environnemental des centrales hydroélectriques n'est pas responsable de la perte considérable de la biodiversité des rivières aujourd'hui. Les tronçons de rivière influencés par la présence d'une installation hydroélectrique sont aussi des secteurs fréquentés par les pêcheurs. Retrouvons une gestion équilibrée de la ressource en eau et qualifions l'énergie d'origine hydroélectrique "d'intérêt public majeur".
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