Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.3 - Identification des freins et des préoccupations vis-à-vis de la transition énergétique
Selon vous, quel est le principal frein à la transition énergétique (1 réponse au choix) ?
- L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
- L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
- Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
- Autre proposition

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Publié le 21/10/2022 - 20h13
Thierry BAZIN
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
Pour revenir à la toute première question (1.1) la France ne se résume à une métropole avec un appartement dans un immeuble collectif à chauffer, une piste cyclable, un bus ou un métro électrique au pied de l'immeuble. Non la France c'est surtout des territoires, avec des maisons individuelles qui peuvent être des passoires énergétiques, des distances a parcourir pour faire les courses / aller à l'école / travailler / se soigner. l'absence de transport collectif et une disparition des services publics. Cette France périurbaine ou rurale peut devenir la grande oubliée de la transition énergétique si l'on n'y prend pas garde.... Tout le monde n'aura pas les moyens d'acheter une voiture électrique, de faire poser des panneaux solaires made in China ou une pompe à chaleur. Après la fracture sociale, la fracture numérique (la fibre et la 4G arrivent lentement dans nos campagnes), bientôt la fracture énergétique ?
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Publié le 21/10/2022 - 20h12
Sobriété avant tout
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
1 - Le manque de volonté politique pour organiser les filières et former les acteurs du bâtiment (en premier lieu les architectes et le artisans). On construit encore presque comme il y a 30 ans : rares sont les constructions [mot modéré]çues selon les principes bioclimatiques, les isolations par l'extérieur (évitant les ponts thermiques), les matériaux biosourcés. 2 - Le mécanisme totalement inadapté des aides. Mieux vaudrait n'aider que les rénovations complètes visant le niveau BBC, avec un financement à long terme à taux bonifié par l'Etat, de façon à ce que les remboursements d'emprunt soient couverts par les économies d'énergie (croissantes avec leur renchérissement). Ces prêts devraient être liés au bâti plutôt qu'au propriétaire (pour solvabiliser aussi l'habitat de tous, quelque soit l'âge, l'état de santé ou la capacité financière). 3 - la difficulté d'accès aux aides (ma prim'rénov et Certificats d'Economie d'énergie), exclusivement en ligne et truffé d'embûches pour le commun des mortels. 4 - la difficulté d'accès aux conseils. Un guichet unique serait à mettre en place pour mener de A à Z les opérations de rénovation : conseils, suivi des travaux, contrôle et réception, conformité, financement
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Publié le 21/10/2022 - 19h27
PatriceBZH
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
Il faut mieux diriger les aides vers les publics qui veulent faire des travaux. Aujourd'hui les aides visent en majorité des foyers qui ont de trop faibles revenus pour envisager des travaux. Beaucoup ne sont d'ailleurs pas concernés en étant locataires !
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Publié le 21/10/2022 - 18h50
OLLIVIER
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
Tous n'ont pas les moyens d'acheter une voiture électrique, poser sur son toit des panneaux solaires ou tout simplement isoler leur logement qui est une passoire thermique et acoustique.
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Publié le 21/10/2022 - 18h49
lolo
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
La transition énergétique doit s'accompagner d'une redistribution plus équitable des richesses. Pas de transition possible sans justice sociale et changement économique
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Publié le 21/10/2022 - 18h14
Mely
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A - L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
Attention à ce que cette transition soit mature : Les choix actuels du tout électrique ne semblent vraiment pas pertinents. Revois aussi les objectifs qui portent sur le CO2 : Il me semble que l'urgence aujourd'hui c'est l'EAU et non le CO2 non polluant (depuis de nombreuses années, on tire beaucoup trop dans les nappes phréatiques : On consomme beaucoup plus d'eau qu'il ne peut pleuvoir , et ce n'est pas lié au réchauffement climatique, mais à une surconsommation - Revois le type de culture : Les mais actuels demandent trop d'eau et ne sont pas adaptés).
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Publié le 21/10/2022 - 18h09
tdelaho
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
B! En effet, une "transition" serait beaucoup trop chère, c'est pourquoi ma conviction est qu'il faudrait une véritable décroissance, vers un niveau de vie "soutenable", autant pour notre réseau électrique que pour les vivants qui nous entourent. Et voilà j'ai encore pleurniché le vivant, mais oui je suis privilégié car je l'ai connu et aimé (et sans prendre l'avion chaque vacance :P)
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Publié le 21/10/2022 - 17h42
Luciole
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B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
la prise de conscience de l'urgence climatique est le premier des leviers, la preuve en est les politique ne parviennent toujours pas à en faire une priorité transversale à l'ensemble des projets nationaux. de surcroit le signal d'inaction de l'Etat est fort de par la nomination d'un ministre de l'environnement n'ayant aucune fibre environnementale et arrosant les pelouses traversées par le tram et massifs de sa commune en pleine journée, plein soleil, et plein arrêté sécheresse... illustre parfaitement les ambitions du gouvernement/ de l'Etat dans sa perception du changement climatique et sa préoccupation pour l'environnement et les générations futures. En dépit de tout cela, et si nous gardons espoir pour les générations futures, il est plus que temps de passer à l'action et pour se faire, c'est l'accompagnement financier qui est le levier principal solution qui mettrait tout le monde sur un pied d'égalité y compris les populations les plus modestes- actuellement ce sont eux les plus vulnérables avec des passoires énergétiques, une précarité économiques... qui serait gommé par un habitat digne et non consommateur de chauffage après rénovation énegétique des logements, c'est le premier immense chantier à réaliser dans l'urgence.
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Publié le 21/10/2022 - 17h37
ANNEHM
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A - L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
Il n’y a pas vraiment « d’incertitude »…oui, il va falloir changer notre mode de vie global. Non, spontanément, personne n’a envie d’y aller. Mais si on fait l’autruche, ce sera pire.
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Publié le 21/10/2022 - 17h04
falton
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Rappel, au-delà d'un certain seuil de température et de durée, même avec une quantité suffisante d'eau, le corps humain ne peut plus transpirer et finit par littéralement mourir de chaud. Je pense surtout que les gens ne se rendent absolument pas compte que chaque dixième de degré de plus c'est potentiellement * Des millions de morts * Des centaines de millions de réfugiés climatiques (dont une partie va vouloir venir en France) * Une partie de plus en plus grande de la planète qui devient impropre à la vie humaine * Probablement la guerre partout Peut-être qu'en France, nos enfants pourront toujours "vivre" en ayant à boire et à manger. Mais "nos enfants" ont-ils plus de droits à vivre que les enfants des habitants des pays où la vie ne sera plus possible? Je pense que les gens ne se rendent pas compte de ça. Que "nos enfants" risquent littéralement de mourir de soif, de faim ou de chaud et qu'on risque des guerres.
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