Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.3 - Identification des freins et des préoccupations vis-à-vis de la transition énergétique
Selon vous, quel est le principal frein à la transition énergétique (1 réponse au choix) ?
- L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
- L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
- Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
- Autre proposition
-
Publié le 18/12/2022 - 15h30
acouhier
-
C - Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
L'état devrait sur cet enjeu majeur proposer une vision forte et cohérente, avec des objectifs clairs et concrets. Et décliner un plan de mise en œuvre sur les 3 prochaines décennies. L'information du public pourrait en découler naturellement. Il faut aller au-delà des mesures ponctuelles dont certaines apparaissent comme anecdotiques.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 17/12/2022 - 21h56
RYB
-
D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Les choix A, B et C sont tous les trois pertinents et un seul choix est possible, je tente donc une approche différente. Le problème de ces 3 premières formulations est qu'elles se réfèrent implicitement ou explicitement à des contraintes, des efforts, des coûts et en synthèse, à une transition énergétique qui fait souffrir. Ma proposition D est de la présenter comme une opportunité de changer de société vers plus d'équité, d'égalité (on sait par exemple que plus on est riche, plus on pollue, revenir en arrière sur ce constat paraîtrait vertueux et souhaitable), de confort de vie (la "slow life", la conciliation entre la vie personnelle et professionnelle), sans renoncer à ce qui fait l'attrait qualitatif de notre mode de vie actuel : possibilité d'être bien soigné, de communiquer avec facilité, de s'instruire et de se cultiver, etc.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 17/12/2022 - 21h43
ValAnne
-
A - L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
Je pensais savoir quels changements sont en cours : conflits sur les usages de l'eau, inégalités accrues, perte d'espèces animales et végétales, modifications très rapides des espaces naturels qui nous entourent : la Savoie cette année a été placée en alerte sécheresse maximum, les ruisseaux se sont taris, les glaciers reculent encore plus vite que les prévisions le laissaient entendre, la liste est longue... En réalité, je ne mesure pas vraiment ce que cela représente en termes de changement dans mon mode de vie et c'est une source d'inquiétude. Paradoxalement, c'est aussi un moteur, qui incite à la réflexion, à rechercher des informations, à me documenter, pour essayer de comprendre comment agir.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 17/12/2022 - 18h40
François Darnieaud
-
C - Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
Les atermoiements et l'inaction climatique sont la responsabilité de nos gouvernements qui n'ont pas eu la volonté de fixer un cap clair réaliste et surtout éclairé. En laissant croire que le dogme tout renouvelable allait nous sauver, nos gouvernants successifs portent une lourde responsabilité. Il est temps d'en revenir à un état stratège qui s'appuie sur des analyses technico économiques sérieuses, qui refuse toute pression de l'UE ou de nos voisins, qui élimine systématiquement les jugements dogmatiques. Vouloir aller là où le vent de la mode et de l'éolien souffle nous mènerait à notre perte, nos voisins allemands y sont déjà et œuvrent patiemment à nous y entrainer.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 17/12/2022 - 17h31
Damien Rolland
-
A - L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
La peur du changement
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 17/12/2022 - 12h53
JMS
-
A - L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien
L'état doit jouer carte sur table et doit clarifier sur le temps long quels changements et contraintes la transition énergétique fera peser sur le mode de vie des français. Les français devront avoir leur mot à dire sur l'acceptabilité ou non de ces contraintes.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 17/12/2022 - 11h53
ben640
-
C - Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
Le manque d'information est une chose, la pédagogie en est une autre. Il faut une grande campagne de sensibilisation sur l'énergie à la fois sur la production et la consommation.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 17/12/2022 - 11h18
ADs
-
C - Le manque d’information sur les enjeux et le rôle que peut avoir chacun des acteurs (particuliers, entreprises, collectivités locales, etc.) à son échelle vis-à-vis d’une politique définie au niveau national
Sans négliger les freins liés à la peur des conséquences des changements (effets économiques sur les plus modestes, effets sur les modes de vie, etc.), la plus grosse difficulté est d'informer de manière claire, rigoureuse, objective et non-idéologique pour que chacun puisse se faire une juste opinion sur les options et sur leurs conséquences. Le sujet du mix énergétique et de ses conséquences climatiques relève avant tout des sciences physiques, des techniques disponibles, et des recherches en cours. Cela ne s'explique pas en quelques minutes et n'est pas à la portée du monde politique. Seul des débats contradictoires et des présentations didactiques de scientifiques peuvent permettre à chacun de se faire une opinion et à tous de converger vers un consensus. Les médias ne peuvent tenir qu'un rôle de diffusion et de clarification des propos. S'il faut donner une place accrue aux scientifiques, techniciens et enseignants, il faut aussi, et c'est essentiel, présenter les aspects sociaux. Cela signifie qu'il faut aborder en profondeur et de manière aussi "objective" que possible la question de la perception des risques. Il n'y a pas de solutions sans conséquences et sans risques, c'est à dire sans incertitudes. Il faut donc faire comprendre que les décisions, quelles qu'elles soient, nécessitent de considérer des conséquences sociales, environnementales, et économiques avec un niveau d'incertitude plus ou moins grand (par exemple : une production à partir d'énergies fossiles conduit à des conséquences climatiques mettant en danger les équilibres du monde vivant sur l'ensemble de la planète avec une probabilité très élevée, une énergie intermittente et/ou une précarité énergétique conduisent à des ruptures des équilibres sociaux avec une probabilité élevée, une énergie à base de fission nucléaire présente des risques d'accidents et nécessite une gestion des déchets qui doivent impérativement être maîtrisés, qui sont faibles bien qu'existants et locaux dans une certaine mesure, une énergie basée sur le stockage de productions intermittentes a des conséquences économiques et environnementales aujourd'hui importantes qui pourront être réduites grâce à des avancées technologiques incertaines dont l'avènement doit être estimé au mieux sur la base de débats scientifiques, etc.). Il est donc essentiel de : 1) présenter et comparer objectivement les options pour un mix énergétique de façon suffisamment didactique et approfondie pour être bien comprises 2) ouvrir un débat sur la perception des risques sociaux, environnementaux et économiques inhérents à toutes ces options.
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/12/2022 - 22h20
philippe.bernard86290@orange.fr
-
B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
Les plus modestes d entre nous ne doivent pas être les victimes. Le respect de l humain est essentiel pour la cohésion sociale
Partager la page
Soutiens
-
-
Publié le 16/12/2022 - 21h09
Bernard T.
-
B - L’impact financier pour les consommateurs, notamment les plus modestes, qui serait contraire à l’objectif d’une transition juste et équitable socialement
Il faut donc accompagner les citoyens modestes qui ne peuvent supporter les conséquences des erreurs des stratèges européens peu avisés.
Partager la page
Soutiens
-
Ajouter ma contribution
La participation est terminée