Comment penser les déploiments massif des EnR?

Je ne comprends pas pourquoi France Stratégie, directement au service des politiques imagine dans un de ses rapports une diminution de 3% des électriciens en France d'ici 2030. Aujourd'hui, Enedis qui soustraite à des entreprises privées les raccordements au réseau électrique (que ça soit pour raccorder des nouvelles centrales EnR d'entreprises productrices d'électricité ou pour les particuliers) a des délais extrêmement longs. C'est une question d'organisation et c'est aussi une question du faible nombre d'électriciens compétents dans ce domaine. L'électrification des usages nécessite une augmentation du nombre d'électriciens. Aussi, le nucléaire a un coût toujours sous-estimer et en France, le scénario M1 de RTE est à envisager. Même dans les autres scénarios de RTE, des postes spécifiques d'électriciens vont se développer pour les EnR. Il est possible de créer une nouvelle formation sélective après un bac général (fiabilité des profils de cette filière) de technicien électricien-cordiste (avec les 3 options maths/physique-chimie/EPS en première et maths/physique-chimie avec en EPS à l'épreuve du bac les thèmes accrobranche/escalade/muscu en terminale). Puis, un diplôme d'électricien en deux ans en alternance avec une certification "technicien EnR cordiste". Ces derniers auraient notamment la compétence d'installer et de raccorder au réseau des nouvelles petites installations photovoltaïques des particuliers déployées pour l'auto-consommation en toiture. L'éducation nationale a largement la capacité de créer une telle filière en 2 ans. Sans cela, il paraît compliquer de développer réellement massivement les EnR.