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Considérer les énergies marines, et en particulier l'HYDROLIEN marin, dans un mix énergétique diversifié.

JeanR

16/01/2023 - 20h47

Devant l'urgence climatique, et pour réussir notre transition énergétique, nous devons utiliser toutes les ressources à notre disposition pour décarboner le mix, et nous ne pouvons pas faire d'impasse. En ce sens, il est important d'inclure dans notre planification les énergies marines, et en premier lieu l'hydrolien marin. La France dispose, comme le Royaume-Uni, de grands gisements de courants de marée : au moins 5 GW dont plus de 3 GW au Raz Blanchard (près des côtes du Cotentin) et plus de 500 MW dans le Fromveur (au large de Brest, près de l'île d'Ouessant). L'énergie hydrolienne, qui utilise la force des courants marins, est disponible et prédictible (on peut prévoir les marées des siècles à l'avance), elle peut donc représenter un complément aux grands parcs éoliens, aux installations solaires, aux centrales nucléaires ... Il est important d'inscrire dans la planification énergétique, le déploiement de grands parcs hydroliens pour exploiter a minima ces 5 GW et accélérer le développement de la filière hydrolienne : la technologie est mature. Nous ne devons pas rater notre départ dans cette course vers la décarbonation : nous devons utiliser toutes nos cartes. Comment pourrait-on imaginer se passer de 5 GW d'électricité renouvelable ? De plus, c'est un cercle vertueux : une fois ces 5 GW installés, la technologie aura encore progressé et il sera possible d'exploiter des courants plus faibles, dans des zones plus difficiles d'accès, et donc de viser un potentiel bien au-delà des 5 GW d'hydrolien.

  • Quent

    16/01/2023 - 23h51

    Il me semble que l'impact sur la biodiversité des hydroliennes est très important, et que dans le cas de gisements marins la corrosion par l'eau de mer rend cette l'exploitation de cette technologie extrêmement coûteuse.