Partager la page

Consommation des batiments : Des politiques incitatives fortes plutôt qu'une police de la température !

Itaipe

06/11/2022 - 12h46

D'importants gains d'énergie peuvent être faits sur l'usage des bâtiments mais ils ne doivent pas être coercitifs pour le confort des citoyens (exemple interdiction de chauffer à plus de 18°C sous peine de poursuite pénales), qui ne seraient pas acceptés/pas souhaitable d'un point de vue du progrès humain. La réduction doit plutôt se faire via les technologies et normes qu'une réduction du confort. La politique actuelle de rénovation des logements (via l'aide MaPrime rénov et via des contraintes sur l'interdiction de location avec de la visibilité donnée bien en amont) doit être poursuivie (en aidant tous les foyers et pas que les plus modestes, certains propriétaires bailleurs ou membres de la classe moyenne pouvant ne pas avoir les moyens aujourd'hui de faire ces rénovations). Cela peut également se faire avec une baisse de la fiscalité plutôt qu'une subvention (ex pour un propriétaire baisse de x% de la taxe foncière en fonction de la qualité du DPE). Les administrations et collectivités territoriales doivent également être exemplaires avec un grand plan d'investissement pour diminuer la consommation d'énergie des hopitaux, écoles, et tous les bâtiments publics. Les entreprises doivent également être incités via des normes restrictives et des aides (comme pour les particuliers) afin que l'immobilier de bureau et de commerce soit également moins consommateur d'énergie. Des interdictions doivent être mises en place pour les pratiques abusives (exemple interdit de climatiser un magasin si portes ouvertes ou si température >25°c, ou bien éviter de chauffer des bureaux ou universités s'il fait 20°C à l'extérieur). Enfin, les normes pour l'immobilier neuf doivent être durcies afin d'inciter l'innovation sur les matériaux et modes de chauffage, en parallèle d'une baisse drastique de la fiscalité immobilière, pour qu'in Fine le coût de ces normes plus restrictives n'enchérissent pas le coût du logement (réduction des taxes foncières, baisse des PS sur les revenus immobiliers - ex flat tax à 30% à l'instar des revenus mobiliers, baisse de l'IFI; qui permettraient d'augmenter les investissements dans l'immobilier et donc de compenser la hausse des coûts). Il faut cependant être vigilant à ce que ces normes soient réalisables pour ne pas baisser le nombre de nouveaux logements mis sur le marché.