Des objectifs de consommation d'énergie pragmatiques en lien avec les intérêts du pays (souverainneté, économie, impact sur le changement climatique à l'échelle mondiale)
06/11/2022 - 12h20
Les objectifs actuels de la SNBC visant à diviser par deux la consommation d'énergie du pays entre 2012 et 2050 sont utopistes, contraires aux intérêts de la nation et contreproductifs sur le plan du changement climatique. En effet, cela nécessiterait d'accentuer grandement la désindustrialisation et l'importation de production agricole avec des effets catastrophiques sur notre souveraineté et sur notre balance commerciale (et impacts économiques associés). Cela ne contribuerait pas pour autant à la résolution des problèmes de changement climatique, certes réduisant la consommation d'énergie sur notre territoire, mais l'augmentant d'un point de vue global en ajoutant des coûts énergétiques pour le transport du fret international, et en produisant ses biens industriels et agricoles avec une consommation d'énergie plus forte que s'ils étaient produits en France. Ainsi, il est indispensable de viser une consommation d'énergie stable (et en hausse pour l'électricité une partie de l'énergie du pétrole pour la mobilité ou le chauffage allant être redirigé vers l'électricité), avec donc les moyens de production associés, en prévoyant une augmentation de la consommation d'énergie industrielle (liée à une réindustrialisation massive) en parallèle d'une baisse de la consommation liée à des politiques incitatives et innovations technologiques sur la mobilité, sur les bâtiments, sur la diminution du fret et sur une industrie relocalisée avec une production plus propre (même si plus coûteuse). Au global, la production de carbone mondiale liée à la consommation des français sera ainsi en baisse. La stratégie énergétique et bas carbone devant se faire en cohérence avec la stratégie globale du gouvernement (notamment économique et en matière de souveraineté). Ainsi, il faut revoir la fiscalité avec une forte baisse de la fiscalité pour les biens produits en France (sur la production et sur le travail; afin de réduire ses coûts et être compétitifs), cette fiscalité pourra être modulée en fonction de la propreté et sobriété énergétique de la production (par rapport au type de bien produit certains étant plus énergivores par nature que d'autres) pour inciter les entreprises à développer et utiliser des technologies propres et sobres même si plus coûteuses. En parallèle, il faut créer une fiscalité sur les biens importés, et supprimer les subventions sur les biens importés (exemple 6.000€ pour l'achat d'un véhicule électrique à réserver pour ceux fabriqués sur le sol français), afin que le coût final pour le consommateur permette d'inciter ce dernier à consommer français (et donc plus propre énergétiquement), ainsi que générer des recettes pour compenser les baisses de fiscalité suscitées. Les impacts positifs sur l'économie (baisse du chômage, hausse des salaires liées à la hausse de création de richesse etc...) permettront de compenser pour les citoyens l'inflation liée à cette relocalisation. Le fret international (aérien, maritime ou terrestre) doit être lourdement fiscalisé, et le fret national incité fiscalement pour privilégier le rail (associé à son développement) par rapport à la route. Enfin, un écoscore peut être créer pour tous les biens industriels vendus en France (notamment ameublement, vêtement et électroménagers), à l'instar de l'écoscore et du nutriscore sur les biens alimentaires; prenant en compte le coût de carbone global du produit (à la fabrication, au transport et au recyclage), incitant à consommer plus propre (et donc vraisemblablement local de part la réduction des coûts énergétiques de transport, ou bien inciter les industriels exportant vers la France a être également plus vertueux s'ils veulent vendre via un bon ecoscore). Si toutes ces actions ne suffisent pas à ce que le coût des produits made in france soit suffisamment compétitif /t aux produits importés, ni que l'impact sur la réduction du bilan carbone liée à la consommation de biens industriels soit suffisant; une refonte de la TVA peut être faite, pour l'indexer sur l'ecoscore (malus si ecoscore élevé et bonus si bon ecoscore).
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