Indispensable nucléaire, Super-Phénix, Astrid, surgénération et Neutrons Rapides.

Les sources d'énergie électrique renouvelables sont principalement l'éolien et le solaire. Ces sources sont fortement intermittentes, car dépendantes de la météo. Mais la puissance doit être fournie sur le réseau au niveau de la consommation sur ce réseau de façon pilotable, en fonction du besoin et non de la météo. Le système éolien plus solaire doit donc être complémenté par des sources pilotables (j'appuie sur le bouton et ça fonctionne) et la seule source de grande puissance est l'hydraulique. Mais cet hydraulique est limité en France pour des raisons de géographie. Dans la pratique, ceci veut dire que des centrales à flamme, gaz, charbon, lignite, ...) doivent être installées en parallèle, comme en Allemagne, ou en France à Landivisiau. Le couple "centrales nucléaires plus hydraulique pour les variations rapides" est donc l'unique solution ne produisant pas de CO2. Il serait raisonnable d'installer non pas 6 plus 8 réacteurs, mais au moins une cinquantaine pour remplacer nos centrales vieillissantes. En ce qui concerne le type de centrales, rappelons que nos centrales actuelles "brûlent" l'Uranium 235, seulement présent à moins de 1% dans le mélange sortant des mines. Les 99% restants sont de l'Uranium 238, parfaitement inerte, sans danger, facile à stocker. Cet Uranium 238 peut être consommé par les réacteurs de quatrième génération, dits surgénérateurs, ou à Neutrons Rapides (trois noms pour la même chose). Et nous avons plus de 350.000 tonnes d'Uranium 238 sur notre territoire. Sachant que UN GRAMME de cet U238 fournit autant d'énergie que DEUX TONNES de charbon, le stock en France correspond à plus de 10 siècles de consommation électrique française. (dit autrement, 100 fois toute l'énergie électrique que nos centrales actuelles ont produit depuis leur lancement). Nous avions une grande avance technique avec le prototype expérimental de 1.240MW Super-Phénix, qui a été arrêté scandaleusement sous Hollande pour cause d'accord électoral avec les "verts". Un projet Astrid a suivi, lui aussi arrêté par les gouvernements suivants pour les mêmes raisons. Comme l'U235 ne se trouve pas en quantité suffisante si beaucoup de pays se mettent au nucléaire, il est indispensable de relancer un prototype surgénérateur le plus rapidement possible. Comme nous devons remettre en route notre industrie nucléaire, à court terme la construction comme prévu de 6 plus 8 EPR2 est la bonne solution. Nous serons obligés pour compléter faire feu de tout bois, et donc de construire éoliennes et solaire, et leurs centrales à gaz associées, pour garantir dans la période de transition la production électrique. Lorsque le nombre de réacteur sera suffisant, nous remplacerons les éoliennes et solaire par de nouveaux réacteurs. Ces nouveaux réacteurs étant évidemment surgénérateurs, de quatrième génération, dès que leur production en série sera possible.