Le mixte énergétique EnR/nucléaire est la seule voie réaliste vers la neutralité carbone en 2050

Les scénarios de transition énergétique vers 100 % EnR (RTE M0, M1 et M23) sont totalement irréalistes en termes de progression de puissance installée à l’horizon 2050, à savoir : 138 GW d’éolien et 208 GW de solaire sans oublier pour la flexibilité nécessaire à ces technologies, 29 GW de centrales thermiques décarbonées et 26 GW de batteries. A comparer aux 19,1 GW d’éolien et 13,6 GW de solaire que nous avons su faire sur 20 ans. Ces scénarios de progression exponentielle sont utopiques et budgétairement très couteux, tout engagement dans cette voie nous exposerait au risque d’atteindre le point de non-retour de la disparition de notre filière nucléaire et de la construction de nouvelles centrales nucléaires qui sont des projets à délais longs. L’alternative des scénarios de mixte EnR/Nucléaire (RTE N1 et N2), bien qu’étant très ambitieux sur les objectifs de puissance installée à l’horizon 2050 pour chaque technologie, est la voie sur laquelle l’on doit s’engager pour ne pas hypothéquer nos chances d’atteindre l’objectif 2050, à savoir (N2): 88 GW d’éolien, 90 GW de solaire, 16 GW de nucléaire existant, 23 GW de nouveau nucléaire et 5 GW de centrales thermiques décarbonées et 2 GW de batteries. Accélérons la mise en place des EnR en simplifiant les procédures administrative (loi en cours de discussion à l’Assemblée au 5/12/2022). Lançons les projets EnR suivant le scénario N1. Modifions la loi pour annuler les fermetures programmées de 12 réacteurs nucléaires 900 MW et s’en tenir à la fin de durée de vie des centrales. Étendons la durée de vive des centrales nucléaires de 50 ans à 60 ans (programme Grand Carénage EDF, accord obtenu de l’ASN sur l’extension à 50 ans à étendre à 60 ans). Lançons immédiatement la construction de 6 nouveau EPR déjà prévue dans le PPE 2018 pour remplacer les PWR en fin de vie. Relançons les recherches (Astrid), arrêtées en 2019, sur le réacteur nucléaire de génération 4 qui réglera de problème de l’approvisionnement en uranium enrichi et notre future indépendance aux technologies étrangères