Publié le 20/10/2022 - 20h30

Clément C

  • B - Une diminution plus modérée de nos déplacements, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques. Cela passerait par une recherche de proximité pour les actions quotidiennes. Dans ce scénario un peu moins de la moitié des trajets quotidiens sont effectués à pied ou à vélo. Les déplacements de longue distance restent possibles grâce au train et au covoiturage.

La nécessité de sobriété est à coupler à une vision réaliste de la situation socio-économique d'un territoire. Il est nécessaire de tenir compte des us, coutumes et dogmes auxquels la population est soumise. Cette vision individuelle de la liberté (de se déplacer) ne peut changer qu'à travers des campagnes de sensibilisation massives et bien construite, mais même ainsi, les habitudes d'une population ne peut espérer changer qu'en de trop nombreuses années. L'objectif de sobriété des déplacements doit être ambitieuse, mais réaliste et tenir compte de l'ensemble de ces facteurs. Il me paraît impossible d'imposer à la population une politique de déplacements minimes pour une sobriété maximale en restreignant les lieux de vacances aux lieux proches et en recourant notamment au télétravail massif qui ne convient pas à tous. Ainsi, une diminution "modérée" (adjectif qui dépend du point de vue) me paraît la plus réaliste. Investir dans les villes moyennes pour un développement maximal des liaisons "douces" et des infrastructures adaptées : marche à pieds, vélo, transports en commun. Ce faisant, une personne vivant dans une ville moyenne peut aisément réaliser la grande majorité de ses déplacements sans utiliser sa voiture. En outre, les liaisons ferroviaires et par bus doivent être développées et adaptées pour devenir plus attractive et plus davantage pertinentes pour les voyages à moyenne-longue distance.