Publié le 01/01/2023 - 11h49
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
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E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs
Le mix énergétique s'appuie avant tout (comme son nom l'indique) sur l'utilisation combinée de différentes sources d'énergie pour produire une électricité compétitive. Donc le nucléaire et le renouvelable peuvent être développé conjointement. Mais par le passé les moyens fossiles étaient utilisés massivement pour assurer l'équilibre offre demande, ce que ni le nucléaire ni les renouvelables (hors hydraulique de stockage, déjà saturé) ne peuvent permettre. Il est donc essentiel de développer les outils d'ajustement du futur, en particulier du côté de la demande: production flexible d'hydrogène et stockage par pompage seront plus efficaces que les solutions batteries (et réduiront notre dépendance aux importations de composants) et doivent être développés en parallèle d'une relance du nucléaire et d'un développement des ENR. les interconnections doivent être développées pour permettre un meilleur foisonnement avec les pays voisins, mais la France doit aussi reconstituer ses capacités à passer les hivers froids, face à un chauffage électrique qui est comme une épée de Damoclès pour son système électrique. Des moyens d'ultime secours fossiles peuvent être considéré pour passer les vagues de froids, qui pourront à terme être converti pour utiliser de l'hydrogène de synthèse produit à partir du mix décarbonné.
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