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Publié le 01/11/2022 - 09h06

Mido

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

  • E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs

La France doit relancer un vaste programme de reindustrialisation après avoir retenu les leçons des crises covid puis gazière (toujours en cours...). Il faut avoir un programme ambitieux de construction de moyens de production d'électricité pilotable et bas carbone. Ainsi le nucléaire et l'hydraulique doivent avoir une place prépondérante au côté des EnR (solaire et éolien), intéressantes mais malheureusement intermittentes... Ainsi, il est bien utile de prolonger le parc nucléaire existant jusqu'à 60 ans, au moins, et de relancer un programme ambitieux mais réaliste d'un parc d'EPR, a minima 6 EPR 2 + 8 optionnels sur des sites déjà existants. Ce mix de production d’électricité bas carbone pourra être complété par quelques centrales à gaz pour passer les pointes hivernales et estivales (arrêts de tranche nucléaire pour renouvellement de combustible). J'ajoute que je trouve stupide d'avoir bridé à 50%, par la loi LTCEV, la production electronucleaire. Pourquoi pas 60 ou 70% ? Il ne faut pas s'interdire que la consommation d'électricité puisse être supérieure à 650 TWh en 2050 (scénario haut de RTE), compte tenu des nouveaux usages des voitures électriques. Enfin, la France pourra fournir de l'électricité à ses voisins, contribuant ainsi à améliorer sa balance commerciale comme c'était le cas dans les années 80/90/2000.