Partager la page

Publié le 01/11/2022 - 16h11

OlivierN

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Pour être socialement acceptable, il faut que les personnes les plus impactées par le changement climatique bénéficient des mesures d'amélioration de l'habitat. Par contre, cela ne diminue pas la consommation d'énergie à leur niveau, car celle-ci est déjà limitée par leurs revenus. Il faut donc associer des mesures structurelles sur l'aménagement urbain, le cycle du carbone et les bâtiments proprement dits. Modifier les règles d'urbanisme afin d'encourager les collectivités locales à la suppression d'îlots de chaleur (végétalisation, couleur des revêtements, circulations et usages) et à l'utilisation d'énergie solaire, bois et géothermique en agglomération. Généraliser les TZC (Territoires Zéro Carbonne) Obligation de rénovation des passoires thermiques et remplacement des climatisations énergivores (bâtiments publiques, semi-publiques, para-publiques, parcs d'habitations privés, et IRP), obligation de construire des toits utilisant l'énergie solaire (électrique et thermique) et/ou la géothermie, pour les constructions neuves et rénovations, introduction de critères de tenue à la canicule dans les normes de constructions neuves et rénovations. Taxe obligeant les gros industriels à diminuer leurs consommations d'énergie et productions de gaz à effet de serre, bénéficiant aux rénovations des locaux et IRP des TPE / PME.