Publié le 01/11/2022 - 16h33
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C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
La réponse D peut être interprétée de plusieurs façon. Les EnR et les équipements de type batteries ou onduleurs sont certes consommateurs de ressources peu ou pas disponibles en France mais présentent l'avantage de ne pas avoir besoin de combustibles pour fonctionner. Ainsi, une fois les investissements faits pour la construction de ces infrastructures, l'indépendance est totale pour le bon fonctionnement de celles-ci. Bien plus que pour faire fonctionner des centrales thermiques gaz ou fioul, des voitures thermiques ou des centrales nucléaires dont les combustibles proviennent de l'étranger. En l'occurrence, cette transition vers ces nouveaux moyens de production, de consommation et d'equilibrage du système électrique concurrent bien à terme à plus d'indépendance nationale surtout si des usines manufacturières de ce secteur d'activité s'implantent en France dans les prochaines années (ce qu'il faut bien sûr encourager)
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