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Publié le 01/11/2022 - 17h49

OlivierN

  • C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Plus le réseau sera réparti, grâce aux technologies de gestion distribuées comme les "Smart-Grid", moins il sera sensible à des causes de défaillances majeures localisées, comme les catastrophes climatiques et tremblements de terres. Cela permettra aussi de mieux prendre en compte les diverses possibilités locales de production et d'utilisation des énergies (avec du stockage intermédiaire, des consommations intermittentes, des auto-productions...). Concernant nos approvisionnement en matières premières, pour l'uranium, nous sommes déjà dépendants de pays comme la Russie. Comme de la Chine et l'Afrique pour les terres rares, le Chili et l'Afrique pour le cuivre, etc. C'est donc par une maitrise de nos circuits de recyclage et réparation, intégrés à la conception de nos processus industriels, qui pourra nous garantir une perspective d'avenir. Malgré toutes les promesses, le cycle du combustible nucléaire n'est toujours pas bouclé. Les déchets inutilisables s'entassent. De plus, la perte dans le temps de notre savoir faire dans la conception et la maintenance de cette technologie, rend son avenir très incertain.