Partager la page

Publié le 01/11/2022 - 18h00

Gaël BLAISE

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

1. La France (métropole) pourrait être exposée simultanément à des hivers plus froids et des étés plus chauds dans les décennies à venir. Une réduction de la consommation énergétique passe donc par une mise à niveau du logement en lui-même à mon avis. L'effet des actions volontaristes serait compensé par les consommations supplémentaires à causes des températures extrêmes. 2. La chaleur est le type d'énergie le plus dégradé : au-delà de la sortie des énergies fossiles (gaz naturel, gaz de pétrole, fioul, charbon), il faut faire en sorte que l'électricité soit le dernier recours et non la norme. 3. Pour les zones "suffisamment denses", la connexion des bâtiments au-delà d'un niveau de consommation pour le chauffage/refroidissement aux réseaux urbains doit être obligatoire lorsque celui-ci existe. Ce n'est malheureusement pas la solution la moins chère à court terme mais c'est celle qui ouvre la porte à des sources de chauffage les plus larges avec des infrastructures de longue durée de vie. 4. Les bâtiments doivent systématiquement être dotés de thermomètres et de régulateurs pour le chauffage et le refroidissement. La gestion technique des bâtiments doit être obligatoire pour tout bâtiment à usage tertiaire pour le pilotage des consommations énergétiques (éclairage, chauffage, ventilation, eau chaude, appareils électroniques...) 5. Trouver un moyen pour inciter les organismes de copropriété à se positionner sur les remplacements des équipements de chauffage (plan obligatoire même si investissement ultérieur ? certification des copropriétés à la manière de la certification des bâtiments ?). 6. Mettre en place des lignes directrices à l'échelle des mairies pour la rénovation des bâtiments et le remplacement des équipements afin d'éclairer les ménages les moins familiers avec ces actions. 7. Renforcer le rôle des plages horaires. 8. Accompagner la rénovation énergétique des bâtiments existants, les actions sont rarement avec des retours sur investissement inférieurs à 5-8 ans et donc systématiquement refusés par les entreprises, sauf si réglementation