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Publié le 01/11/2022 - 18h08

Le Capitaine 69130

  • B - Son impact en termes d’occupation des sols

  • D - Son impact financier local (pour la collectivité ou les riverains)

Le photovoltaisme (PV) est en train de devenir hors hydraulique historique, la manière la moins chère de produire de l'énergie électrique. En dehors des toitures sur lesquelles le PV peut s'installer, on devrait l'imposer, en refusant par exemple le permis de construire, pour toutes nouvelles constructions (immeuble, entrepôts, maison, ombrières, retenue d'eau,... ). Le PV au sol sera nécessaire pour atteindre des puissances installées de plusieurs centaine de GW en France. Souvent et à tort, le citoyen voit le PV au sol comme une confiscation des surfaces. Une analyse plus minutieuse en concertation avec le monde agricole montre que l'agrivoltaisme permet des deals ''gagnant gagnant'' comme on commence à le voir ici et là en France. Le PV sur des vignes, le PV sur des vergers, le PV sur des prairies ? Ces configurations apportent aussi des avantages pour l'agriculteur sous la forme de location des terres, lui apportant un complément de revenu pour des activités agricoles peu rémunératrices comme l'élevage. L'impact des champs de PV sur les paysages est faible, le bruit est nul. Ne pas oublier dans l'enquête que toute production EnR doit être adossée à un stockage, souvent des batteries. Enfin pour l'acceptation des populations, en dehors d'une pédagogie nécessaire, un petit plus économique sous forme de ristourne sur le prix du kWh est toujours le bienvenu et éloigne les anti tout. On peut aussi envisager des coopératives ''citoyennes'' dans lesquelles les populations peuvent investir, même symboliquement, pour recevoir un ''dividende'' de production.