Publié le 01/11/2022 - 18h35
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
La température supportable ou de confort est très différente suivant les usages (présent/absent, jeune/vieux, immobile/actif, etc.). 17°C n'est pas tenable dans un immeuble collectif. S'il faut donner un objectif global, 19°C pourquoi pas; mais il faut surtout isoler / rénover les logements, et dans les collectifs limiter le chauffage de base à 17°C par exemple, et demander à chacun de moduler son effort , à ses frais, pour atteindre sa température de confort. Les personnes les plus fragiles pourront bénéficier d'aides spécifiques, mais le chauffage ne doit plus être considéré comme "tombant du ciel" y compris dans les logements sociaux. Idem pour le clim (réglages collectifs à -5°C par rapport à l'extérieur, pas plus froid). par ailleurs, le chauffage de grandes maisons et des résidences secondaires doit être taxé comme un produit de luxe.
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