Publié le 01/12/2022 - 15h49

Alainh49

  • A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

La minimisation de l'empreinte géographique est souhaitable pour éviter de gaspiller du terrain ou des espaces pouvant être dévolus à d'autres usages. Par ailleurs il faut des moyens pilotables comme le nucléaire et l'hydraulique pour assurer à tout moment l'adaptation production consommation. La construction de nouveaux réacteurs est indispensable pour remplacer à l'identique ceux arrivant en fin d'exploitation - la durée maximum d'exploitations des réacteurs actuels n'est pas connue précisément - on parle de 60 ou 80 ans mais les USA sont sur des trajectoires à 100 ans car les phénomènes liés aux irradiations des cuves sont maintenant bien circonscrits et ne constituent plus une limite. Contrairement à un lieu commun abondamment utilisé les ressources hydrauliques ne sont pas toutes exploitées : notamment les augmentations de puissance des installations existantes et leur conversion en STEP. Par ailleurs l'appel à de la "petite hydraulique" n'a pas été exploré et suffisamment encouragé. Le photovoltaïque électrique est une hérésie pour les usages purement thermiques - autant utiliser directement la chaleur thermique pour réchauffer de l'eau plutôt que de passer par l'intermédiaire des réseaux qui sont sources de pertes de rendement. Quant à l'éolien il faut le réserver aux zones de grands vents soutenus et constants ce qui n'est pas une caractéristique de la majeure partie de l'hexagone compte tenu de la présence de l'anticyclone sur notre pays. L'éolien en mer est sans doute une meilleure solution moins aléatoirement intermittente, mais on se heurte à l'éloignement des côtes, les coûts élevés de raccordement et de maintenance et l'exposition aux milieux salins réduisant la fiabilité et la durée de vie des installations.