Publié le 01/12/2022 - 16h04

Alainh49

  • A - Sa visibilité et son impact paysager

  • E - Son impact financier national afin de conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs

Il existe peu de zones sur le territoire où le vent est suffisamment constant et fort pour justifier financièrement et techniquement l'installation d'éoliennes terrestres. Actuellement le facteur de charge moyen de l'Eolien terrestre est autour de 20% ce qui reviendrait en moyenne à ne bénéficier de la pleine puissance des machines que 2 jours par semaine. L'eolien se justifie également dans les régions peu dotées en centrales nucléaires comme la Bretagne et la Côte d'azur. Malheureusement la côte d'azur n'est pas suffisamment ventée. La Bretagne semble mieux adaptée car elle est actuellement alimentée par Cordemais et Landivisiau (2 centrales fossiles) - dans ce cas l'éolien peut contribuer à décarboner le mix électrique en sollicitant moins le fossile. Partout ailleurs où existe du nucléaire ça ne sert à rien car on fait diminuer la puissance du nucléaire qui est décarbonné (autour de 4g de Co2/kwh) Ce n'est pas en multipliant le nombre de mats qui est susceptible d'arranger, car les conditions de vent sont relativement homogènes sur l'hexagone. Les périodes de froid et les périodes chaudes qui sont des moments où la demande est plus élevée sont souvent des périodes de vents faibles. L'éolien terrestre ne répond donc pas aux besoins du réseau. De plus l'éolien ne participe pas au réglage de fréquence nécessaire pour assurer la stabilité de la fréquence à 50 hertz.