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Publié le 02/01/2023 - 17h12

fmichel

  • C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Un des freins au développement des énergies renouvelables est l'opposition des habitants autour des projets, souvent pour des critères paysagers. Nous avons pris l'habitude avec le nucléaire de ne pas avoir sous les yeux nos centrales de production d'énergie. Il faut aujourd'hui accepter de voir des nos paysages les centrales renouvelables qui produisent notre électricité. Répartir les installations sur le territoire permet à chacun de prendre conscience de la provenance de l'énergie et aussi partager les retombées économiques (redevances fiscales et loyers des installations). L'idéal serait de pouvoir distribuer l'électricité produite localement, ce qui n'est pas possible avec le réseau national. Ainsi, chaque territoire se sentirait concerné par sa production d'électricité. Le développement des énergies renouvelables en France permettra certainement de développer d'avantage des filières comme l'acier. Concernant les mines pour l'extraction de l'uranium, elles sont basées dans des pays politiquement instables et créent des pollutions, sans que les populations ne profitent de ce minerai. Il est temps de prendre nos responsabilités : si on veut continuer le nucléaire, alors assumons aussi les désavantages et arrêtons de prétendre que le nucléaire est une énergie magique qui ne produit pas de CO2.