Publié le 02/01/2023 - 22h20
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Pour intégrer la finitude et la raréfaction à venir des ressources énergétiques fossiles et minérales, nous devons collectivement aller vers un retour à l'essentiel : moins d'équipements électroniques dans l'habitat pour plus de résilience et de sobriété énergétique. Là encore, l'enjeu est de rendre ce scénario désirable via une valorisation des gains monétaires pour les entreprises et les particuliers ainsi que des gains sanitaires à adopter de tels modes de vie. Par ailleurs, au delà du nécessaire (et massif) effort de rénovation des bâtiments pour moins consommer l'hiver, il conviendra également de bien intégrer le volet estival avec un "confort d'été" assuré en minimisant les dépenses énergétiques pour se refroidir lors des vagues de chaleur notamment (donc faire en sorte de ne pas avoir de recours systématique à la climatisation). Il s'agit d'un pan essentiel et aujourd'hui non intégré aux dispositifs de rénovation actuel qu'il convient de traiter dans le cadre de la PPE tant pour des raisons d'atténuation que d'adaptation au changement climatique.
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