Publié le 02/11/2022 - 08h18
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
(Je me permets de reposter la même réponse, qui justifie selon moi tous les choix les plus drastiques.) Même si cela paraît extrêmement difficile à concevoir pour nous occidentaux qui sommes habitués à croire que notre mode de vie et d’organisation sociale est le seul possible et souhaitable, en changer sera toujours infiniment plus simple que de modifier les lois de la physique et de la biologie. L’effondrement de l’écosystème terrestre est déjà amorcé et en partie irréversible. Si on écoute sérieusement les scientifiques, le changement climatique n’est qu’un aspect parmi d’autres du cataclysme en cours : il y a aussi l’effondrement de la biodiversité, les polluants persistants, le dérèglement des cycles de l’eau, du phosphore et de l’azote, l’acidification des océans, etc… Les fondations de toute notre organisation économique et sociale sont de toutes façons condamnées à l’échelle de quelques décennies tout au plus. Donc soit nous changeons radicalement de modèle de société à très court terme pour sauver ce qui peut l’être et nous adapter (et ça n’a pas besoin de passer par une dictature, bien au contraire tout cela doit se faire en d’abord par la démocratie locale), soit notre écosystème nous l’imposera dans peu de temps et cela sera bien plus douloureux. Mieux vaut un changement de civilisation choisi que subi.
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