Publié le 02/11/2022 - 09h56

• A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Un effort massif d’investissement est nécessaire pour l’isolation des bâtiments. Toutefois il n’est pas sûr que toutes les constructions, notamment du XXème siècle, soient en mesure de s’y prêter sans les "déconstruire" entièrement. La pompe à chaleur, la géothermie doivent être privilégiés en remplacement des chaudières à gaz ou au fioul. Depuis des années nous avons limité la température des pièces à vivre à 18°c, sans aucun souci de santé ou d’inconfort si on accepte de porter des vêtements adaptés. Vivre en T-shirt dans son logement en hiver est une aberration! Les pièces inoccupées ne sont pas chauffées. Notre chambre n’est plus chauffée depuis que nous avons équipé le lit d’une alèse chauffante ( environ 100€, pour lit 2 places, consommation 60w...au lieu d’un radiateur de 1000w). Il suffit de la mettre en route 1 heure avant le coucher (certaines sont programmables) et c’est un grand bonheur de se glisser au lit et dormir sainement le nez au frais après l’avoir coupé. Cet usage devrait être généralisé. Par ailleurs il faut prendre en compte dans la rénovation des bâtiments les usages de l’eau: fuites, récupération des eaux de pluies, usage sanitaire, usage alimentaire. On parle beaucoup de l’énergie mais l’eau est un bien encore plus précieux dont on sousestime la rareté.