Publié le 02/11/2022 - 12h49
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Il y a une nécessité de convaincre et de permettre à un maximum de citoyens d'être des acteurs efficaces contre le dérèglement climatique. Cela implique qu'avec une modification sensible des modes de transport, de production et de confort, chacun puisse se retrouver dans un univers paisible impacté par des progrès perçus positivement tout en limitant les altérations de l'environnement. Oui à un mix énergétique développant de manière pérenne toutes les sources d'énergie décarbonée ; hydrauliques, nucléaires, éolien terrestre et "offshore", solaire. Nous consommons aujourd'hui 1 500 Terawh/an, toute énergies confondues, nucléaire, hydraulique, éolien, pétrole, gaz, solaire. La production électrique n'est que de 350 Twh/an (origine nucléaire, hydraulique, éolien, solaire). En 2050, la population aura augmenté de 10% environ. En supposant que nous parvenions à réduire les besoins énergétiques par la modification de nos comportements, et les mesures de réduction par l'isolation etc... Les besoins estimés restent élevés, au moins 1 000 Twh/an, si l'on veut conserver une stratégie d'indépendance énergétique, industrielle et d'acceptabilité par les citoyens. A tire d'exemple, le champs d'éoliennes offshore de Saint-Nazaire produira 1,5 Twh/an, selon ce raisonnement, et pour une économie de progrès, il est indispensable de développer la filière nucléaire, non pas en terme de transition mais en terme d'avenir qui intègre les progrès scientifiques et techniques pour une énergie de fusion nucléaire résolvant la problématique des déchets.
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