Publié le 02/11/2022 - 14h03
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
La question néglige totalement la climatisation de l'habitat pendant les périodes de canicules. Refroidir un logement d'1°C est beaucoup plus énergivore que de chauffer un logement d'1°C supplémentaire pour un même écart de température avec l'extérieur. Il est aussi primordial de ne pas réduire le débat à une température de consigne mais bien au confort. A température égale, un logement bien isolé est beaucoup plus confortable qu'un logement mal isolé. Enfin, le confort dépend aussi de l'âge des habitant.e.s. Des personnes plus jeunes tolèrent beaucoup plus facilement une température plus faible. Il faut donc accélérer drastiquement le rythme de rénovation thermique des bâtiments et végétaliser les villes (pour réduire l'effet d’îlot de chaleur urbain).
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