Partager la page

Publié le 02/11/2022 - 14h44

Peyo

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Bonjour, individuellement, nous avons construit une maison en 2018. Energéticien, je voulais une maison très peu consommatrice en énergie et peu dépendante de l'électricité et du gaz. En terme d'isolation et d'inertie thermique, nous avons de la ouate de cellule et de la fibre de bois en toiture. Nous avons également du solaire thermique pour l'ECS, 1 kWc de photovoltaique et un poêle granulés avec une consommation de 600 kg/an de granulés (0.3 euro/kg jusqu'à présent) et une conso d'électricité annuelle de 1.8 MWh. Sans avoir de label passif, nous sommes dans les standards de la maison passive. Et je n'ai disposé d'aucune aide. Aujourd'hui, je suis dépité de voir mes impôts partir dans le bouclier tarifaire plutôt que d'aider les gens à rénover. Il faut beaucoup plus d'aides pour les travaux à condition de pouvoir vérifier les performances des modifications réalisées. Il faut que les entreprises qui réalisent ces travaux aient des engagements de performance. Tant que le coût de l'électricité ne monte pas et que ça n'a pas un impact sur le porte-monnaie, il n'y aura de réductions des consommations. Je suis pour un tarif progressif de l'électricité. Que l'électricité de base soit à un prix bas et qu'il augmente suivant une fonction par rapport à la consommation (et non pas des tranches, pourquoi toujours des tranches alors qu'une fonction mathématique marche très bien ?) . l'électricité pour faire fonctionner la pompe à chaleur de la piscine ne doit pas être au même prix que celle pour le chauffage. Ceci pour encourager les faibles consommateurs. Celui qui habite dans le 16ème à Paris, en %, est très peu impacté par la hausse du prix de l'énergie donc il ne fait rien contrairement à celui qui habite dans le 19ème....