Partager la page

Publié le 02/12/2022 - 18h58

BLOT Jérémy

  • C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

La France est pour ainsi dire dépourvue de gaz naturel, de pétrole et de minerai d'uranium. Quant au charbon sont impact sur la santé humaine (poussière fine) et sur le réchauffement climatique (CO2) est tel qu'il est impensable à déployer. Les énergies cités ci-dessus sont extraites dans d'autres pays et pose donc un problème majeur pour notre pays. Il est indispensable que nous déployons des énergies sur notre territoire qui nous permettent d'atteindre une réelle indépendance énergétique et donc indirectement commercial et politique. Cette indépendance nous permettra de s'assurer de l'approvisionnement en énergie des consommateurs Français, sans subir de pression d'autre pays, de maîtriser le coût à long terme de l'énergie vendue aux Français puisque l'énergie primaire est gratuite, seuls les coûts d'amortissement et d'entretien courant fixent le prix de l'énergie. A ce titre, il est essentiel d'exploiter tous les gisements d'énergies renouvelables possibles du territoire Français qu'ils soient petits ou grand. L'hydroélectricité peut, et doit donc pleinement participer à cette autonomie énergétique. En fonction des lieux et des technologies, elle peut fournir soit des moyens de production de pointe, soit des moyens de production de base; un réseau électrique à besoin de ces deux moyens de production pour équilibrer la production à la consommation. Ces dernières décennies, les centrales hydroélectriques ont fortement été modifiées pour permettre la circulation des poissons et des sédiments. Les fabricants de turbines, comme les maître d’œuvre travaillent au quotidien à la préservation de la vie piscicole dans la conception des sites. Concernant le "prix plus couteux" des petites installations tel que spécifié dans la question, il est à mettre en comparaison avec les impacts moindre sur l'environnement. Il est important de rappeler que l'essentiel des travaux de rénovation et de construction d'une centrale s'effectue sur site et sont donc non délocalisables. L'éventuel "surcoût" est donc distribué dans l'économie local (emploi, TVA, impôts sur les sociétés, taxe locales) sur une énergie qui peut être diffuse et profiter à un large territoire. L'hydroélectricité est une énergie renouvelable particulière puisqu'elle est au cœur d'enjeux colossaux liés à la ressource en eau. La sécheresse que nous avons connu cette année doit nous amener à réfléchir sur la valeur de l'eau qui est une ressource indispensable à la vie et à notre économie. Le réchauffement climatique va nous conduire à connaître des périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes et un stock d'eau sous neige ou glace qui va se réduire. C'est pourquoi, il convient de stocker l'eau et de la rendre disponible lorsque l'environnement ou les besoins économiques humains le nécessite. Les grands barrages permettent de stocker les eaux pour la restituer sur des périodes d'étiages, de pics de consommation, de besoins agricoles. Les plus petits ouvrages, en plaine par exemple, jouent aussi le rôle de stockage relevant le niveau des nappes phréatiques permettant ainsi l'alimentation en eau potable et l'irrigation des parcelles agricoles. Avec le réchauffement climatique, nous allons connaître aussi des orages de plus en plus violents et par conséquent des crues, elles aussi, plus violente. Les seuils en rivière, quelques soient leurs taille, participent à stabiliser le lit de la rivière et freinent la dynamique torrentielle. Ils participent indirectement à la protection des habitants. Certains seuils sans usages économiques sont d'ailleurs construit dans ce but.