Publié le 03/01/2023 - 10h03

• A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

• E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs

Il est indispensable selon moi de reprendre rapidement la construction de réacteurs nucléaires. Ce qui demande une remise en marche d'une filière complète dont nous étions les champions avec 20 ans d'avance sur les autres acteurs mondiaux. Il est indispensable de remettre en marche la 4ème génération que vous (les décideurs au pouvoir aujourd'hui) avez abandonnée alors qu'elle permet le bouclage de l'uranium en permettant l'utilisation de l'ensemble de la matière et la destruction d'une partie importante des déchets les plus dangereux. Il est indispensable de remettre l'argent dédié aux subventions venteuses et ensoleillées au nucléaire car il est le seul convertisseur suffisamment puissant pour permettre une production importante d'électricité en peu de surface, en utilisant peu de matériaux (cuivre et métaux en général) et où les réseaux existants sont dimensionnés pour cela. Partir sur d'autres systèmes dont on ne sait pas si les technologies seront au point à temps égal me paraît être une perte de temps et d'argent seulement satisfaisante pour des gourmands de subventions. Les matières nécessaires à la construction des EnR, des réseaux supplémentaires pour les acheminer, des stockages idoines pour effacer leurs intermittences, que ce soient de l'éolien, du solaire, de l'hydrogène, sont loin d'être acquises et sont toutes en tension sur les mines d'exploitation.