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Publié le 03/01/2023 - 10h13

Camille CHARRIERE

  • C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Le changement climatique et l'indépendance énergétique est l'affaire de tous et de chacun d'entre nous. Ainsi, tout le monde doit être prêt à faire un pas pour y participer, et accepter sur son territoire le mode de production d'énergie correspondant à ses richesses naturelles et/ou industrielles. Nous avons nié l'existence de l'impact humain sur la nature trop longtemps. Il n'est plus possible de se plaindre d'un changement de paysage dû à l'installation de nouveaux équipements près de chez soit. C'est un caprice d'une autre époque. L'époque où l'Homme se croyait encore naïvement au-dessus de son environnement. Si rien n'est fait, je veux dire VRAIMENT fait, c'est bien plus qu'un mât d'éolienne ou un panneau solaire qui viendra modifier le paysage. C'est la sécheresse, l'exode climatique, les innondations, les incendies... et toutes leurs conséquences. Ce n'est pas une fable de La Fontaine que l'ont raconte aux enfants dans le vague but de leur faire retenir une leçon. Nous sommes le lièvre, et nos excès nous rattrape. Les faits sont déjà là.