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Publié le 03/01/2023 - 10h23

Vincent Lepoivre

  • A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Les 2 priorités sont : la minimisation des empreintes géographiques (pour une raison de concurrence avec les surfaces vitales comme celles agricoles notamment) + l’indépendance maximale sur les matériaux et composants. C’est pour cela que, comme les démonstrations de JM Jancovici le montrent, ainsi que les travaux du PTEF, il est essentiel de réserver une place importante et croissante au nucléaire, puisque les ENR principales comme le solaire et l’éolien nous éloignent en ordre de grandeur de ces 2 priorités : il faut 1000 fois plus d’espace en solaire par rapport au nucléaire pour la même production, et les besoins en métaux et béton sont 10 à 100 fois supérieurs pour les ENR par rapport au nucléaire pour la même production. En outre Jancovici démontre largement l’invalidité des positions anti-nucléaires, basées sur des ressentis très déconnectés des faits, concernant les accidents, les déchets notamment.