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Publié le 03/01/2023 - 16h18

Sevey

  • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Le manque d'information, mais pas seulement. Qui veut trouver l'information la trouve, elle est à disposition. Mais il faut que chacun voit un intérêt à être informé et comprendre ce qui est entrain de se jouer. (par exemple, il ne s'agit ni de sauver le climat, ni de sauver la planète, ils iront très bien merci, c'est l'humanité qu'il s'agit de sauver!! On utilise des euphémismes, et c'est complètement contre productif...). Les implications de ce qui se trame en terme de souveraineté énergétique, de changement climatique, de décroissance, de qualité de vie, de justice sociale (etc) ne sont pas comprises. Il faut donc entamer une grande campagne de sensibilisation en utilisant les meilleures techniques de conduite de changement, il existe des experts dans ce domaine. L'esprit humain n'est pas rationnel, il faut parler au cœur, savoir ce qui est important pour chacun, faire des catégories de population pour s'adresser à elles de manières ciblée et pertinente, transcender les clivages politiques, apprendre aux scientifiques à s'adresser aux gens (avec moins de nombres et plus d'histoires), accompagner les médias dans leur choix d'illustration du changement climatique, et soutenir les gens qui progressent sur la courbe du deuil de la civilisation thermo-industrielle. Il faut reconnaitre que choc, déni et colère sont normaux. Il faut encourager les discussions sur le sujet, que le changement climatique soit partout, tout le temps, et surtout bien traité dans les médias. Bref, il faut organiser une prise de conscience générale et précise, et donner l'envie de changer pour un monde décarboné. En conclusion, le principal frein à la transition énergétique est l'ignorance car l'esprit humain est ainsi fait qu'il lui est plus confortable de ne pas savoir. Il faut donner à la fois la connaissance et la capacité d'agir. Cela s'applique aussi aux personnes qui vont "définir la politique au niveau national". De toutes façons, ce serait mieux si une large majorité de la population était d'accord avant la définition de la politique en question, qui serait mieux acceptée, plus ambitieuse, et plus efficace.