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Publié le 03/01/2023 - 16h44

MANGARTEURDEUF

  • A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

La production électronucléaire est un atout industriel et climatique qui contribue à l’indépendance énergétique, à la décarbonation de la société et de l’économie, et à l’emploi industriel qualifié, à la condition de s’appuyer sur les exigences de sûreté édictées par une autorité indépendante et une maitrise publique. Il faut donc défendre une politique électronucléaire constante qui s’inscrit sur le long terme afin d’assurer l’avenir de cette filière industrielle, grâce à une continuité politique sur les temps longs, mais aussi un plan volontariste d’investissements, d’embauches et de renouvellement des compétences. La France doit viser la prolongation la plus large possible de la durée de vie du parc nucléaire historique conditionnée à l’aval de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), le déplafonnement de la puissance nucléaire installée et le renouvellement de ce parc par la construction de nouvelles capacités nucléaires reposant sur un modèle de financement et de régulation assis sur un soutien public fort. Mais aussi défendre une gestion exemplaire des déchets nucléaires via un stockage réversible et des efforts en matière de recherche dans le traitement sûr et pérenne des déchets radioactifs et une production économe en déchets (réacteurs à neutrons rapides ou à fusion), et demande à l’État de développer une vision de long terme en développant les réacteurs de 4ème génération.