2023 - 22h10

Sevey

D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Les trois propositions ont leur utilité: il faut absolument parler du dérèglement climatique et de son lien avec les politiques et choix énergétiques partout, tout le temps, et de la bonne manière. C'est le principal sujet. Il s'agit quand même de la survie de l'humanité, ça vaut le coup de prendre ça sérieusement. Pourtant on en parle mal et peu... Ca semble lointain, après tout on ne vit pas si mal... Il faut expliquer à quoi ressemble le futur si on continue comme ça. il va y avoir de la colère et du déni, mais il faut engager le mouvement et donner aux gens le sentiment qu'ils peuvent changer quelque chose, pas qu'ils sont impuissants. (Appuyez vous sur des gens qui travaillent sur la conduite de changement des comportements). Je suis d'accord avec un autre contributeur sur l'exemplarité des politiques et des collectivités. Il faut des mesures qui montrent que tout le monde fait un effort, inclus les ultra riches. Il faut de la cohérence, pour qu'on ait pas l'impression que c'est une vaste blague avec des efforts par seulement certains. Il faut accompagner ceux qui ne sont pas en mesure de faire les changements nécessaires par manque de moyen et forcer ceux qui le peuvent mais ne le font pas. Il faut donc un cadre fiscal. Les individus peuvent être impliqués dans la recherche du comment, mais pas dans le choix de faire ou non: il faut sortir des énergies fossiles le plus vite possible. On ne progresse que sur ce que l'on mesure/chiffre. On pourrait donc imaginer un indicateur carbone obligatoire sur les produits voire meme les activités (un peu comme le nutriscore). Ou bien des indicateurs présentés mensuellement par le gouvernement sur les résultats de la France, des collectivités, des communes, avec un vraie visibilité dans les médias et une clarté sur ce qu'ils représentent vraiment. Une obligation à réaliser son bilan carbone, pour chaque foyer, chaque entreprise (meme les petites) et chaque collectivité ou établissement publique. Enfin, il faut décrédibiliser les principales excuses à la non-action (ie en vrac: c'est à la chine et l'inde d'agir d'abord, on est trop petit ça sert à rien, si on fait et pas les autres on va être à la traine économiquement, c'est trop tard, la technologie va nous sauver etc)

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