Publié le 03/11/2022 - 04h25

• B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle

Il faut aussi prendre en compte la future situation hydrique de la France. Avec le changement climatique, le pays va faire face à une réduction du débit des fleuves. Moins d'eau de surface signifie moins de projets hydriques possibles, et une plus faible rentabilité des centrales hydroélectriques déjà existantes. De plus, en situation de sécheresse, le fait qu'il y ait des barrages sur les rivières réduit encore plus le débit en aval, ne permettant plus au fleuve de remplir ses fonctions écosystémiques (et mettant aussi entre parenthèses les besoins en eau des habitants en aval). Ainsi, construire le plus possible de projets hydroélectriques n'est pas une solution pour changer la production d'électricité française. Ponctuellement, certains projets peuvent être utiles. Et de manière plus générale, il faut tendre à l'optimisation de ce qui existe déjà et être précautionneux dans la réalisation de nouveaux projets industriels (et autres), afin de minimiser l'impact environnemental et de ne construire que ce qui est nécessaire.