Publié le 03/11/2022 - 09h09
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants
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G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite
Le projet Astrid, porté par le CEA depuis 2010, repose sur un réacteur à neutrons rapides refroidis au sodium, d'une puissance de 600 mégawatts. Il permet d'utiliser plusieurs fois le plutonium et même d'en produire plus qu'il n'en consomme par "surgénération", grâce à de l'uranium de retraitement ré-enrichi. Les rapporteurs estiment que la suspension du projet a quatre impacts. Une "image écornée" du nucléaire français, selon M. Piednoir, avec une décision qui "sème le doute sur la cohérence de la démarche de fermeture du cycle suivie par la France", et qui risque donc de faire percevoir la France comme un partenaire peu fiable.
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