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Publié le 03/11/2022 - 09h31

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  • B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

Notre résilience est sans doute sous estimée, il doit être possible de réaliser des efforts sans grosses contraintes. Le vrai problème est le financement des logements pas ou peu isolés le plus souvent occupés par des citoyens à faible revenu. Seule un investissement massif de la puissance publique (État, Région etc) peut faire évoluer les choses. Il faudra donc choisir où investir et quels projets ou grandes orientations abandonner. Le nucléaire et ses investissements colossaux aggravés du poids des démantèlements inéluctables doit être abandonné en dépit d'un "savoir faire" aujourd'hui battu en brèche par le gouffre de l'EPR de Flamanville et la raréfaction de la main d’œuvre qualifiée qui nous sera indispensable pour démolir l'existant.