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Publié le 03/11/2022 - 10h38

jerome.keller

  • F - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Dans mix énergétique il y a mix, ce qui fait que tout ce qui est possible avec un impact mesuré sur l'environnement doit être utilisé et il ne faut surtout pas se reposer sur une seule solution. Un mix varié, accompagné d'une forte efficacité des équipements et surtout d'une sobriété des usages, permet une forte résilience du système. Je pense à une "fractalisation" du réseau avec : - un réseau central de production à grosse capacité (centrales nucléaires, grands barrages...) et grosse consommation (industrie lourde et TGV par exemple) - des sous-réseaux régionaux avec des installations de puissances moyenne en production (parcs photovoltaiques et éolien, petites centrales, stations de stockage...) et consommation (zones industrielles...) - des sous-sous-réseaux de distribution finale (particuliers et petites entreprises) avec des petits moyens de production, il est important dans ce cas de prévoir une véritable autoconsommation de l'énergie lorsque c'est possible (et non pas réinjecter sur le réseau d'un coté pour simultanément consommer sur ce même réseau) et prévoir une double tarification des productions (pilotable vs non-pilotable, la différence devant couvrir le coût du stockage dans le sous-réseau) A ce dernier niveau, les installations pilotables pourraient être des groupes électrogènes installés dans des exploitations agricoles et alimentés par du biogaz produit par l'exploitation. En effet l'usage d'un générateur permettrait de récupérer la chaleur pour le fonctionnement du digesteur et la charge des engins agricoles, électrifiés pour le coup. Avec un système de manutention des batteries, une exploitation pourrait même devenir un producteur-stockeur local d'électricité.