2022 - 16h50

Jepi

A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde

EDF peut être fière de son exploitation du parc nucléaire français depuis plus de 40 ans. Ses performances en termes de sureté nucléaire et de production sont remarquables et ont placé la France pendant très longtemps en tête des pays exportateurs d’électricité en Europe. Depuis début 2020, quatre facteurs sont venus affaiblir ce niveau de production et ont entrainé une marge insuffisante pour la sureté du réseau électrique français : • la mise à l’arrêt définitif injustifiée des 2 réacteurs de Fessenheim qui avaient pourtant un très bon niveau de performances, • la crise sanitaire Covid avec tous les désordres qu’elle a entraînés dans le programme de maintenance courante des centrales, • des mises à l’arrêt très longues pour prolonger la durée de vie au-delà de 40 ans, • la découverte d’un phénomène inattendu de corrosion sous contrainte affectant certaines soudures importantes pour la sureté. Découvert fin 2021 sur les réacteurs les plus récents, le phénomène a été rapidement analysé pour définir le caractère générique sur l’ensemble du parc et l’ASN a approuvé mi-2022 toutes les mesures proposées par EDF. Il y a donc urgence à retrouver une indépendance électrique et des marges pour la sureté du réseau, avec des moyens puissants, décarbonés, et surtout pilotables afin d’ajuster en permanence l’offre à la demande. Les propositions exprimées par le Président de la République le 10 février 2022 à Belfort répondent parfaitement à ce besoin.

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